Les professionnels doivent remettre leurs conclusions aux ministres de l'Agriculture (Stéphane Le Foll), de l'Agroalimentaire (Guillaume Garot) et de la Consommation (Benoît Hamon) sur des améliorations possibles trois mois après le scandale de la viande de cheval, qui s'est retrouvée à la place du bœuf dans des millions de plats préparés. Le 21 février, le gouvernement avait réuni en urgence les professionnels afin d'apporter les premières réponses pour rassurer les consommateurs après cette affaire de fraude alimentaire. Deux objectifs avaient été fixés : progresser sur l'étiquetage en indiquant l'origine de la viande et rédiger une charte qui muscle les auto-contrôles afin d'éviter toute nouvelle fraude. Des mesures qui étaient soumises à la bonne volonté des professionnels, la France ne pouvant pas obliger les industriels à retravailler leurs étiquettes, cela étant du ressort de l'Union européenne.
En attendant, plusieurs entreprises, directement ou indirectement éclaboussées par ce scandale, sont en très mauvaise posture. Spanghero, l'entreprise de Castelnaudary (Aude), l'un des responsables désignés, a été placée en liquidation judiciaire. Et vendredi, seuls deux projets de reprise prévoyant au mieux le maintien de 100 des 240 emplois avaient été déposés. Le fabricant de lasagnes Fraisnor a lui été placé en redressement judiciaire avec une période d'observation de deux mois, à la suite d'un effondrement de ses ventes lié à cette affaire. Le tribunal de commerce d'Arras a mis en délibéré au 22 mai sa décision le concernant.
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