 La Fnpl souhaite que la fin des quotas laitiers et la convergence des aides soient aménagées. Elle propose en outre l'instauration d'une prime à la vache laitière. (© Terre-net Média)
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Le maintien d’une activité agricole sur l’ensemble du territoire suppose de prendre des mesures appropriées pour certaines filières de production, afin de maintenir des actifs nombreux et par conséquent l’emploi. Dans le secteur laitier, la Fnpl souhaite que la fin des références historiques et la convergence des aides soient aménagées. Comme les exploitations sont de plus petite dimension, les aides Pac sont actuellement davantage concentrées sur un nombre d’hectares moins important qu’en production céréalière ou en bovins viande. Aussi, La Fnpl suggère que la
réforme de la Pac compense la convergence des aides en instaurant une
prime à la vache laitière (prime du maintien du troupeau de vaches laitières), «
qui s’inspire du dispositif Pmtva pour les vaches allaitantes ». Ce qui reviendrait à recoupler une partie des aides en production laitière. Mais pour ne pas en arriver à cette option, la Fnpl propose une sur-dotation aux 50 premiers hectares, pour les exploitations d’élevage détenant un quota ou des références en production de viande bovine et ovine (Pmtva, PB).
Une perte de revenu de 100 €/ha ou 30 €/1.000 l de lait
Au final, ces propositions défendues par la Fnpl éviteraient aux éleveurs de perdre 100 euros par ha ou 30 euros par 1.000 litres de lait de revenu, consécutivement à la fin des références historiques et à la convergence des aides Pac. Les Dpu des producteurs de lait sont en effet supérieurs à la moyenne nationale, car ils résultent des aides découplées sur les cultures auxquelles ont été ajoutées les aides laitières elles aussi découplées.
Quant aux mesures de verdissement, la Fnpl partage les positions d’autres associations spécialisées de la Fnsea, voire des syndicats minoritaires, en n’acceptant pas de retirer de la production agricole les 7 % de surface d’intérêt écologique de la Sau des exploitations. La section spécialisée demande ainsi d’assimiler les prairies permanentes, et les cultures répondant à des enjeux environnementaux (lins, luzerne), à des surfaces d’intérêt écologiques. Et comme le taux de 7 % n’est pas négociable, la section spécialisée lait souhaite que les exploitations, détenant des ruminants mis à l’herbe, soient exonérées de la mesure de diversification. Comme le seraient aussi les petits éleveurs disposant de faibles surfaces pour l’alimentation animale.
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