
En France, les données provisoires d’Eurostat annoncent une hausse de cheptel (+2%), mais étant donné les abattages importants de brebis au printemps 2011 du fait de la sécheresse, il est plus réaliste de prévoir une baisse de cheptel et d’abattages pour 2012 (-2%).
![]() Les résultats de l’enquête de décembre 2011 ont montré une hausse de cheptel au Royaume-Uni (+3%) et en Irlande (+4%), un dynamisme qui résulte à la fois du recul des importations en provenance des pays tiers et de l’embellie des prix de la viande ovine. (© Terre-net Média) |
Alors que se tenait le congrès de la Fédération nationale ovine les 24 et 25 avril dernier, l’Institut de l’élevage publiait ses prévisions pour cette filière pour 2012. On apprend entre autres que les prix de l’agneau restent bons en Europe. La tendance ne devrait pas s’inverser puisque les fondamentaux du marché restent les mêmes, à la différence d’une légère hausse de production. En effet, les importations en provenance des pays tiers resteront limitées par des abattages réduits par rapport à la période 2000-2009 et la demande asiatique en hausse. La hausse des prix pourrait toutefois être moins marquée qu’en 2011, autour de 2%.
Dans les pays méditerranéens, le cheptel serait équivalent à 2010, à l’exception de l’Espagne qui a connu une nouvelle baisse importante (-9%).
En France, les données provisoires d’Eurostat annoncent une hausse de cheptel (+2%) mais étant donné les abattages importants de brebis au printemps 2011 du fait de la sécheresse, il est plus réaliste de prévoir une baisse de cheptel et d’abattages pour 2012 (-2%). Les importations ne devraient pas repartir à la hausse. En effet, que ce soit en provenance du Royaume-Uni ou de Nouvelle-Zélande, les volumes supplémentaires devraient être orientés vers les marchés secondaires, et non vers la France, tout comme en 2011. La consommation française par bilan pourrait donc s’établir en baisse de 2%.
Au Royaume-Uni, les abattages devraient progresser d’au moins 2%, à 295.000 téc (tonnes équivalent carcasse). Ces volumes supplémentaires devraient renforcer la position du Royaume-Uni à l’export et les envois vers le continent pourraient donc progresser de 4%.
Baisse des importations en provenance d’Océanie
En retrait depuis deux ans, les exportations océaniennes ne devraient pas repartir à la hausse en 2012 en raison de la recapitalisation en cours, selon les experts du Mla et de Beef & Lamb NZ.
En outre, la demande asiatique devrait continuer à progresser, creusant les disponibilités pour le marché européen.
En Nouvelle-Zélande, après une saison d’agnelage catastrophique en 2010, le cheptel reproducteur s’était rétracté de 6% en juin 2011. Grâce à un climat plus favorable pendant les agnelages 2011, la production de viande d’agneau augmenterait de 3,5% au cours de la campagne 2011/12 (de novembre à octobre). Cependant, en raison de l’effondrement des abattages de brebis (-27%), les exportations néozélandaises de viande ovine atteindraient péniblement 380.000 téc en 2011/12, soit une baisse de 4% en un an.
En Australie, l’amélioration des conditions climatiques avait permis aux éleveurs de recapitaliser dès fin 2010. Ainsi, mi-2011, les effectifs ovins australiens affichaient une hausse de près de 5% sur un an. Bien qu’amputés par la rétention des femelles mais aussi des mâles à utilisation mixte laine/viande, la production de viande d’agneau augmenterait de 6% en 2012, grâce encore à un climat très favorable au moment des agnelages. Les abattages d’animaux adultes (reproductrices + mâles à utilisation mixte) seraient également en hausse, de 3,5%. Les disponibilités australiennes pour l’export progresseraient ainsi de 6% en 2012, à 320.000 téc.
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