
Le décret sur les OP vise à massifier l’offre de lait pour que les relations entre producteurs et collecteurs soient plus équilibrées. Il appartiendra aux OP actuellement constituées pour négocier les contrats laitiers avec les transformateurs, d’être reconnues par le ministère de l’Agriculture pour mettre ses membres à l’abri du droit de la concurrence.
Fini le bricolage. Pour Thierry Roquefeuil, le premier chantier de son mandat de président de la Fnpl est la reconnaissance des organisations de producteurs mises en place pour négocier les contrats laitiers.
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Dans les semaines à venir, il appartiendra aux OP constituées pour négocier les contrats laitiers avec les transformateurs, d’être reconnues par le ministère de l’Agriculture afin de mettre ses membres à l’abri du droit de la concurrence. Une fois agrémentées, les accords conclus ces dernières semaines avec les entreprises seront alors validés rétroactivement. Pour certaines OP en place, l’agrément ne sera qu’une simple formalité, pour d’autres il leur reviendra de se conformer au décret pour être reconnues.
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Pour rappel, les OP en mesure d’être reconnues sont celles qui regroupent 200 producteurs, ou qui représentent une collecte d’au moins 60 millions de litres de vaches commercialisés, ou encore 55% du lait collecté par un même acheteur sur les deux dernières années. Des dérogations sont envisageables pour les toutes petites structures de collecte, les fruitières notamment. Les associations d’éleveurs qui ne s’inscrivent pas dans ce schéma pourraient être poursuivies pour entraves au droit à la concurrence.
200 producteurs ou une collecte
d’au moins 60 millions de litres de vaches
Ainsi, le décret sur les OP massifie l’offre de lait pour que les relations entre producteurs et collecteurs soient plus équilibrées. Mais pour être efficace, l’organisation en OP suppose que ces entités économiques ne se fassent pas concurrence. Mais se regrouper en Association d’organisations de producteurs sur un même bassin laitier par exemple est tout à fait envisageable pour renforcer le poids des producteurs lors des négociations avec les transformateurs. Les Aop pourraient aussi définir la voie à suivre pour installer des jeunes ou pour gérer à leur niveau la production de lait. « Mais dans ce domaine, le rôle de la puissance publique avec des outils de régulation de la production reste à Bruxelles fondamental », défend Thierry Roquefeuil, président de la Fnpl.
Vis à vis de l’interprofession (Cniel), les règles ne sont pas définies. Mais il est évident que des « passerelles » permettront de porter les revendications des producteurs au sein du collège des éleveurs du Cniel tout en s’assurant que les fonctions de chacun sont bien définies.
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