
Des chercheurs néerlandais ont trouvé comment mettre fin aux polémiques sur le halal ! Avec la viande in vitro, plus de problèmes dans les abattoirs ! Toutefois, même si dans le passé, certaines innovations ont révolutionné nos pratiques, celle-ci fait froid dans le dos et serait dramatique pour l’élevage.
Ça ressemblerait à un steak !
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Pour Jean-François Hocquette, directeur de l’unité de recherches sur les herbivores de l’Inra, l’équipe de chercheurs est encore bien loin du steak. « Techniquement, il est peut-être possible de fabriquer un amas de cellules musculaires (…) qui ressemble à un steak (…) mais qui, en fait, n’en est pas un. Nos collègues néerlandais ne produiront pas du muscle, mais simplement des couches de cellules sans être vraiment capables de synthétiser les autres populations cellulaires (nerf, gras, vaisseaux sanguins) présentes dans le muscle.»
Sans parler du maintien des caractéristiques nutritionnelles, qui semble assez illusoire.
Réchauffement climatique et disponibilité des terres
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Jean-François Hocquette juge, quant à lui, ces arguments non recevables, considèrant qu’ils font « de l’élevage un bouc émissaire ». Même si la production de Ges continue de susciter de nombreux débats, les chiffres varient d’un pays à l’autre, en fonction notamment des systèmes d’élevage dominants. Rien de comparable, en effet, entre les « feedlots » brésiliens et l’élevage extensif (9 % des Ges en France). D’autant que ce dernier valorise des terres difficilement exploitables par l’homme, en montagne par exemple. Les marges de progrès techniques actuelles de l’élevage sont encore importantes et ce serait un beau gâchis de réduire son avenir à des éprouvettes.
Sans parler du poids économique de l’agriculture tant au niveau national que local, de son rôle dans l’entretien du paysage, etc.
Une innovation de rupture !
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Sans parler du consommateur. Vrai steak ou pas, il paraît assez évident que celui qui rejette les aliments provenant de cultures Ogm refusera la consommation de viande in vitro. Quid aussi de l’utilisation d’hormones pour booster la croissance cellulaire alors même que les consommateurs et les éleveurs français rejettent le « bœuf aux hormones » !
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