 (© Service de la statistique et de la prospective) |
Une étude du ministère de l’Agriculture dresse le bilan de l’année 2011 sur l’évolution des prix et de la consommation et de la production d’aliments. Avec une baisse de 1 % en novembre 2011 par rapport à novembre 2010, la production d’aliments composés continue de se replier. Elle reculait de 3 % en septembre et de 5 % en octobre. En cumul sur les onze premiers mois, la production est en retrait de 0,5 % par rapport à l’année précédente, et de 2 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
La production de novembre pour les herbivores se stabilise, après la forte baisse d’août à octobre. La reprise de la pousse d’herbe après la sécheresse estivale, la douceur de l’automne et la baisse d’effectifs due au dynamisme des abattages et des ventes d’animaux ont retardé la reprise saisonnière de la demande.
En cumul sur les onze premiers mois, la production est quasiment stable pour les bovins et les ovins-caprins.
Le recul de la production d’aliments pour porcins se poursuit en novembre. En cumul sur les onze premiers mois, il est de - 1 % par rapport à 2010. La production d’aliments pour volailles est, elle aussi, en légère baisse (– 0,4 %). Le repli des aliments pour pondeuses (- 5 %), pour pintades (- 5 %)
et pour dindes (- 1 %) l’emporte sur la progression de 2,5 % des aliments pour poulets.
La baisse des prix d’achat des aliments des animaux, mesurés par l’Ipampa, se poursuit en décembre. Cependant, en moyenne sur l’ensemble de l’année, les prix d’achat de l’alimentation animale en 2011 se situent 18 % au dessus de 2010. Cette hausse moyenne annuelle est de + 13 % pour les aliments simples et + 19 % pour les aliments composés.
Les prix des matières premières de l’alimentation animale s’élèvent en janvier, entraînés par le retour à la hausse des cours des céréales et des tourteaux. Suivant leur mouvement saisonnier, les incorporations de maïs dans les aliments composés se redressent en octobre-novembre, après un long creux estival. Les incorporations de blé évoluent en sens inverse, mais représentent encore la moitié (47 %) de l’ensemble des incorporations de céréales. L’utilisation d’orge s’effondre, alors qu’elle s’était maintenue à un haut niveau en 2010.
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