Login

Coopératives laitières Dominique Chargé (Fncl) : « En vue de la fin des quotas, l’apport total est maintenu, mais devra être adapté »

Préparant la fin des quotas laitiers le 1er avril 2015, bon nombre de coopératives ont mis en place un système de volumes/prix différenciés. Elles ont aussi confirmé le maintien de l’apport total qui s’impose aux associés-coopérateurs. Un principe qui, selon Dominique Chargé, président de la Fncl, devra être adapté en vue de la suppression de la taxe fiscale affectée appliquée en cas de dépassement de référence laitière. Explications.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

https://www.dailymotion.com/video/
 Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo de l'interview.

Selon la Fncl, 62 % des associés coopérateurs français sont désormais rémunérés de façon différenciée selon les volumes. Par ailleurs, « la quasi-totalité des coopératives ont confirmé leur choix de l’apport total dans la perspective de la fin des quotas laitiers. » Autrement dit, l'obligation des éleveurs d'apporter toute leur production laitière, et pas seulement une partie, à leur coopérative, en vertu des règles statutaires des coopératives, sera maintenu.

Pour la fédération, le passage massif vers une obligation d’apport partiel déclencherait une « réaction en chaîne » déstabilisante pour la filière laitière : « accroissement de la concurrence entre OP, loi de la jungle qui ferait perdre à des transformateurs des débouchés structurés au profit d’opérateurs privilégiant le moins-disant à court terme, dégradation de la valeur créée, exploitations qui arrêteraient leur activité faute de débouchés pour tout ou partie de leur lait. »

Mais, souligne Dominique Chargé, président de la Fncl, les coopératives laitières devront « instaurer une clause qui permet de limiter la production en fonction des croissances de marché et de leurs capacités industrielles ». La Fncl réfléchit ainsi à l'instauration d'un outil permettant la limitation de la production pour remplacer le système actuel de taxe fiscale affectée, ces pénalités financières que doivent payer les éleveurs qui dépassent leur référence laitière. 

A lire également, les autres sujets abordés par Dominique Chargé, le président de la Fncl:

« Les coopératives doivent développer leurs outils de transformation pour conquérir de nouveaux marchés »

« Les coopératives ne sont pas le Samu social des producteurs lait abandonnés par les industriels privés »

 

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement