 (© Terre-net Média)
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Pour mieux vous rendre compte de la portée du document, nous publions en 6 parties l’intégralité du document avec ses six annexes.
Voici la troisième partie - Réduire les effets de la volatilité des prix pour les plus vulnérables - (paragraphes 42 à 51)
42. Nous convenons que gérer le risque et atténuer l’impact négatif de la volatilité excessive des prix de l’alimentation dans les pays développés et en développement contribueraient fortement au développement agricole à long terme et renforceraient la sécurité alimentaire mondiale. Nous reconnaissons l’importance des filets de sécurité ciblés afin d’atténuer l’impact d’une volatilité excessive des prix alimentaires ainsi que l’importance d’une attention particulière à la nutrition dans les filets de sécurité. Nous soutenons les efforts accrus consentis par les pays concernés pour apporter aux ménages vulnérables (y compris aux ménages de producteurs), aux communautés et aux gouvernements une boîte à outils de gestion des risques efficace et adossée au marché de manière à réduire la vulnérabilité des ménages et des communautés aux chocs économiques et climatiques. Nous convenons également que les assurances en agriculture et les contrats entre les agriculteurs et les acheteurs ou les fournisseurs d’intrants agricoles peuvent améliorer la gestion du risque lié à la volatilité des prix et permettre une meilleure prévisibilité tout au long de la chaîne de valeur agricole.
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43. Nous soulignons le besoin de renforcement des capacités dans chaque pays et d'autres efforts visant à simplifier l’accès des agriculteurs, des entreprises et des gouvernements aux marchés de gestion du risque correctement régulés. Nous demandons aux banques ou agences et organisations de développement nationales, régionales et multilatérales de contribuer à l’intégration de la gestion du risque dans les politiques de développement agricole des pays en développement, notamment pour les petites exploitations. Nous encourageons également les pays en développement à mettre en oeuvre ces politiques qui sont des éléments clé de la sécurité alimentaire. A cet égard, nous saluons l’intérêt exprimé par le NEPAD pour d’éventuels projets pilotes au niveau régional ou national dans le contexte du CAADP.
44. Dans ce contexte, nous encourageons les banques ou agences de développement multilatérales, régionales et nationales à mettre en place un Mécanisme de conseil en gestion du risque permettant le partage d’informations et de bonnes pratiques, une action coordonnée et l’apport de services de conseil et d'inter-médiation en réponse à la demande des pays en développement.
45. Nous encourageons les banques ou agences de développement multilatérales, régionales et nationales à approfondir, d’ici novembre 2011, les instruments ou les mécanismes contra-cycliques pour les pays vulnérables en cas de chocs externes, qu’il s’agisse de hausses ou de baisses soudaines des prix alimentaires et, en liaison avec le secteur privé, des mécanismes de garantie et d’assurances climatiques basées sur des indices permettant de soutenir la contractualisation en agriculture pour donner aux producteurs, y compris aux petits exploitants, ainsi qu’aux acheteurs, une meilleure prévisibilité des prix alimentaires à long terme.
46. Nous saluons la décision du groupe de la Banque mondiale de concevoir des outils de gestion du risque innovants pour les gouvernements et les entreprises des pays en développement, notamment le nouvel « Instrument de gestion des risques prix en agriculture (APRM19) » de la SFI20. Cela permettra d’élargir l’accès à des outils appropriés et sûrs de gestion du risque pour le secteur privé dans les pays en développement. Nous saluons les initiatives de la Banque mondiale visant à étendre le renforcement des capacités en gestion du risque sur les matières premières en tant que partie intégrante de la gestion du risque budgétaire au sens large dans les pays en développement ; à intégrer les approches de gestion du risque dans les prêts et les crédits ; et à faciliter la couverture du risque sur matières premières par les gouvernements. Nous demandons aux autres banques de développement multilatérales et régionales de lancer des initiatives semblables.
47. Nous prenons note du séminaire public-privé sur la gestion du risque et la sécurité alimentaire organisé le 6 juin 2011 à Paris avec la participation de partenaires de développement multilatéraux, régionaux et bilatéraux ainsi que du secteur privé. Nous saluons la proposition du secteur privé de poursuivre le dialogue et le partenariat multi-acteurs sur la gestion du risque pour la sécurité alimentaire et le développement agricole, avec l'objectif de monter des projets pilotes pour répondre aux demandes des pays vulnérables.
48. Nous nous sommes mis d’accord sur les objectifs, les principes, les modalités et le calendrier d’une « boîte à outils de gestion des risques agricoles et de sécurité alimentaire » détaillés dans l’annexe n°5.
49. Nous reconnaissons qu’une assistance alimentaire moderne, flexible et diversifiée, reposant sur une large palette d’instruments qui garantit une réponse aux besoins spécifiques des populations ciblées, demeure un outil essentiel contre l’insécurité alimentaire et pour atténuer l’impact négatif de la volatilité et du niveau élevé des prix alimentaires sur les plus vulnérables. Dans ce contexte, nous soutenons les initiatives visant à optimiser l’efficacité de la distribution de l’assistance alimentaire et à renforcer les chaînes d’approvisionnement face aux chocs de prix et d’approvisionnement, notamment grâce à des réseaux pré-positionnés et à l’intégration de la gestion du risque dans les achats internationaux d’assistance alimentaire.
50. Nous soutenons l’élaboration d’une proposition de système ciblé de réserves alimentaires humanitaires d’urgence complémentaire aux réserves alimentaires régionales et nationales existantes, en réponse aux besoins exprimés par les pays en développement. Nous demandons au PAM et à d’autres organisations internationales de mener une étude de faisabilité et une analyse coût-bénéfice afin de concevoir une proposition de projet pilote pour un tel système, conforme à l’annexe II de l’accord de l’OMC sur l’Agriculture, ciblé sur les approches régionales, garantissant l’appropriation et le partenariat avec les pays concernés, et apportant la preuve de sa valeur ajoutée en terme d’efficience et d’optimisation des mécanismes existants (physiques et financiers). Les objectifs, les principes, les modalités et le calendrier de ce projet pilote sont détaillés dans l’annexe n°6.
51. De plus, nous invitons les organisations internationales intéressées à élaborer un code de bonne conduite pour une gestion responsable des réserves alimentaires d'urgence, compilant un ensemble de principes volontaires et de bonnes pratiques, impliquant les pays et les régions concernées, la société civile et le secteur privé, selon le calendrier inclus dans l'annexe 6.
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