 Un petit journal pour partager et échanger les connaissances. (© Terre-net Média) |
« Nous voulons communiquer davantage sur l’herbe. Et pas seulement sur l’aspect semences et implantation, souligne Julien Greffier qui travaille à la cellule fourragère du Gnis.
L’idée est de partager mais aussi d’échanger les connaissances et les compétences. De tenir les éleveurs informés de l’actualité fourragère en balayant tous les thèmes à travers des sujets techniques mais aussi des témoignages. »
Présenté fin mai lors du salon de l’herbe, à Nouvoitou (35), et tiré à 100.000 exemplaires, le premier numéro va être distribué aux éleveurs dès cette semaine soit directement par le Gnis, soit par l’intermédiaire des coopératives et négoces. Les agriculteurs intéressés peuvent aussi le consulter sur le site internet créé pour l’occasion : www.herbe-actifs.org. « Nous projetons, à l’avenir, d’en sortir deux numéros par an. Nous souhaitons à la fois promouvoir le progrès génétique et aider les éleveurs dans leurs choix d’espèces, d’implantations… »
Etude sur le Ray-grass anglais
Le premier numéro présente notamment les résultats d'une étude sur la création variétale fourrage et gazon chez le ray-grass anglais. Un minutieux travail sur la progression de la génétique depuis près d'un demi-siècle mené conjointement par l'association des créateurs de variétés fourragères (Acvf) et l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Réalisés dans 10 sites expérimentaux, les essais ont été faits sur 31 variétés de gazon, 18 variétés de fourrage, 5 variétés à usage mixte et 7 écotypes européens.
« On a observé que le rendement en fauche des variétés fourragère progresse en moyenne d'1% tous les trois ans depuis 1965, soit de 3 quintaux/hectare tous les dix ans, et selon la période de'xploitation le gain n'est pas le même. C'est à l'automne que le progrès est le plus important, détaille l'étude. La moyenne s'affiche autour de 10 tonnes/hectare. » La qualité a également bien évolué. La digestibilité des fibres (cellulose, hémicellulose et lignine) a par exemple augmenté de 0,8 % par décennée.
Côté maladies, la résistance aux rouilles a aussi bien progressé. « O,66 point a été gagné tous les 10 ans pour atteindre une note de 6 à 7 actuellement (sur une échelle de 9). Et, d'après les chercheurs, des marges de progrès sont encore possible. »
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