"On va laisser l'accès à la station d'épuration de l'usine, on a préféré laisser la collecte se faire convenablement", a expliqué à l'Afp Christophe Sablé, président de la Fédération des producteurs laitiers de Loire-Atlantique à l'issue d'une réunion avec les dirigeants des coopératives Glac et Eurial.
Lors de cette réunion, "nous n'avons obtenu aucune avancée sur l'évolution de la situation, on est devant un mur", a déploré M. Sablé. Eurial (actionnaire majoritaire à 80% de HCI) avait prévenu mardi que le blocage de la station d'épuration risquait d'entraîner un arrêt complet de l'usine, impactant un millier de producteurs en Loire-Atlantique, dans le Morbihan et en Vendée.
Le bras de fer a commencé depuis une dizaine de jours entre syndicats agricoles et coopératives, accusées d'imposer au premier trimestre un prix du lait inférieur aux tarifs négociés par l'interprofession.
Eurial a assuré de son côté avoir voulu anticiper en transférant une partie du prix du premier trimestre sur le deuxième trimestre, "menacé d'un prix extrêmement bas" afin de garantir un prix analogue sur six mois.
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?