 Le respect du bien-être animal joue sur la qualité de la viande. (© Terre-net Média) |
Les amendements apportés par les députés européens visent à clarifier les règles pour que celles-ci puissent facilement être mises en œuvre pour une protection effective du bien être animal. Ils vont aussi dans l'optique que les produits importés soient conformes aux normes européennes.
Quatre axes d’amélioration
Les députés européens ont principalement axé leurs propositions en quatre axes principaux à surveiller :
- L' étourdissement avant la mise à mort : sauf pour les abattages religieux ; méthode qui permet une mort instantanée après étourdissement.
- La limitation des pratiques douloureuses et inutiles, immobilisation seulement au moment de l’étourdissement et de l’abattage, saignée le plus tôt possible pour s’assurer que l’animal ne reprenne pas conscience.
- Clarification des responsabilités, pour limiter les contraintes administratives, avec la nomination d’un « monsieur bien-être animal » au sein des abattoirs afin de s’assurer que les règles sont bien respectées. Ce point d’amélioration ne s’appliquerait qu’aux structures d’une envergure supérieure à 50 têtes de bovins ou 150.000 volailles par semaine.
- Enfin, les députés insistent sur la veille de la conformité des abattoirs autorisés à exporter vers l’Union européenne afin de garantir le bien-être animal, et l’équilibre concurrentiels.
Quelques chiffres
L’abattage dans l’Union européenne par an :
- 360 millions de porcins, bovins, ovins, caprins
- 4 milliards de volailles
- 25 millions d’animaux à fourrure
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