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L'état ne fait pas de cadeau ! Les trois milliards de prêt du plan de soutien à l’économie ont été accordés par l’Etat avec un taux de 8% environ. En fait il s’agit du taux de l’Oat à 5 ans (variable ou fixe- non déterminé) +400 points, autrement dit +4%. Or les autorités financières ont comme objectif de ramener l’inflation annuelle autour de 2%.
La durée du prêt du plan de soutien est de 5 ans.
Sur la base d’un remboursement linéaire, la facture pourrait donc s’élever pour le Crédit Agricole à plus de 600 millions d’euros.
En fait, l’Etat fait payer aux six banques bénéficiaires du plan de soutien de l’économie le risque financier que représentent les prêts qui leur ont été alloués. Il reste à savoir comment ce coût sera répercuté aux clients de la banque agricole et aux agriculteurs en particulier.
Probablement plus de 600 millions d'euros
Cependant, le Crédit Agricole garde le moral. Il se félicite « de l’accord signé par les banques avec le gouvernement qui leur permet d’accroître leur capacité à faire des crédits ». « Première banque française et premier financeur de l’économie, il sera au premier rang de ce dispositif de relance de l’économie. Cela va lui permettre d’accroître les volumes de crédit accordés aux particuliers, aux Pme, aux Pmi, aux professionnels et aux collectivités locales ».
Plus de dix milliards d’euros ont été prêtés aux six grandes banques françaises dans le cadre du plan de soutien de l’économie pour leur permettre d’augmenter les crédits à l’économie de plusieurs dizaines de milliards d’euros.
L’enveloppe d’emprunt de chaque banque a été définie en fonction de son niveau d’engagement dans l’économie. Le Crédit Agricole a été le principal bénéficiaire.
Les sommes empruntées par les banques auprès de l’Etat relèvent du mécanisme classique des emprunts. Elles ne modifient en rien la répartition de leur capital du Crédit Agricole puisqu’il ne s’agit pas de capital mais d’un emprunt remboursable vis-à-vis de l’Etat .
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