Les différents épisodes sanitaires ont été également favorables en 2006 à la viande bovine qui a bénéficié de report de consommation, estime Jean Devun qui cite en particulier « un épisode "crise aviaire" important, notamment en Italie ». « Des problèmes de Fièvre Aphteuse dans certains états du Brésil et la limitation des exportations de viande bovine en Argentine » ont aussi réduit légèrement le niveau de disponibilités en viande importée, commente le spécialiste.
 L'année 2006 a aussi été marquée par la "fin" du double prix en broutards, conséquence du découplage de la Psbm (© Web-agri) |
Stabilité chez les jeunes broutards et les boeufs finis
La progression des cours a été de l’ordre de 3 % pour les femelles et de 8 % pour les mâles et ceci aussi bien pour les animaux maigres que pour les animaux finis, rapporte Jean Devun qui note cependant que deux catégories échappent à cette tendance : « les jeunes broutards (moins de 9 mois) et les bœufs finis pour lesquelles les cours sont quasiment stables ».
En complément, consulter le document édité par l’institut de l’élevage qui présente la synthèse définitive des prix payés aux éleveurs et des poids de vente des animaux commercialisés en 2006 dans le Bassin Charolais. Cette synthèse a été réalisée à partir de 554 049 données commerciales - dont 471 274 bovins de race charolaise. Le traitement de ces données, l’analyse et la rédaction de ce document ont été réalisés par le Réseau d’Elevage Charolais.
Synthèse à consulter au format Pdf, en cliquant ICI
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