Didier Vaucel, directeur adjoint de la Direction des Services Vétérinaires d'Ille-et-Vilaine, interrogé par l'AFP, a précisé vendredi que les laits contaminés étaient traités par une laiterie de la région de Redon récoltant la production de soixante exploitations et ont été bloqués "courant juillet", sans autre détail. Une enquête est en cours pour déterminer l'origne de cette contamination, l'hypothèse la plus probable semblant celle d'une "contamination du bétail par des compléments alimentaires infectés", a-t-il ajouté.
Selon la Préfecture d'Ille-et-Vilaine, "des analyses réalisées sur des laits collectés dans plusieurs exploitations des départements de Loire-Atlantique, Ille-et-Vilaine et Morbihan, à la jonction des trois départements" ont "révélé des taux en dioxine supérieurs aux normes en vigueur". D'après la Préfecture, "le dépassement observé ne concerne que certains laits collectés et ne présente pas de risque pour le consommateur, les analyses faites sur les produits mis sur le marché répondant aux exigences réglementaires". Aucun détail n'a été donné sur la façon dont la contamination a été découverte, ni sur le détail des mesures prises.
"Des visites dans les exploitations concernées sont organisées par les services vétérinaires. Les exploitations qui produisent du lait non conforme sont mises sous contrôle, à titre de précaution, par un arrêté préfectoral leur interdisant de commercialiser lait, produits laitiers et viandes", précise simplement le communiqué.
M. Vaucel a indiqué pour sa part que les bovins contaminés devaient attendre au minimum sept ans pour que le taux de dioxine dans leur organisme baisse dans des conditions acceptables, mais que la majorité d'entre eux seraient d'ici là "reformés", c'est à dire abattus.
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