 Ce calcul permet à Bertrand Carpentier d’affirmer que « le maïs fourrage est un pilier du système fourrager français. » (© Web-agri) |
En France,
« 3,85 millions de vaches laitières produisent 23 956 millions de litres de lait », explique Bertrand Carpentier, « cela fait en moyenne en France 6 200 l. de lait/VL ».« Les besoins en Ufl sont donc de : 3 856 000 x 6 UFL/VL/jour pour l’entretien » et
« 23 956 000 000 x 0,44 UFL par litre de lait produit ». Cela fait un total d’environ 19 milliards d’Ufl calcule Bertrand Carpentier. 1,44 million d’ha en France de maïs fourrage donnent en moyenne 16 millions de tonnes de MS de maïs fourrage au champ, indique encore le spécialiste d’Arvalis qui estime du côté animal, les pertes au silo de l’ordre de 10%,
« et 0,90 Ufl/kg de matière sèche ingérée, la production d’Ufl par le maïs fourrage fournit aux animaux environ 14 milliards d’Ufl ».
52 à 59% du lait produit
Bertrand Carpentier considère dans son calcul que la part de maïs fourrage consommée par les vaches laitières varie de 70 à 80% - le reste étant consommé par les autres bovins. Donc, selon Bertrand Carpentier : « Avec 70% de niveau de consommation, le maïs fourrage permet la production de 52% du lait français. Avec 80% de niveau de consommation, le maïs fourrage permet la production de 59% du lait français ».
En complément, lire: Maïs fourrage - « De nombreux atouts », selon la commission maïs fourrage, en cliquant Ici
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine