Les deux entreprises, qui représentent à elles seules 90% de la production française de camemberts au lait cru, affirment ainsi renforcer la sécurité sanitaire de leurs produits. "Nous avons décidé de sortir momentanément de l'AOC, tant que l'Inao (Institut national de l'origine et de la qualité) ne modifiera pas le cahier des charges", a expliqué Claude Granjon, directeur général adjoint de la coopérative installée à Isigny-sur-Mer, près de Caen. Cette décision est effective à compter du 1er avril, a-t-il indiqué, précisant, qu'à partir de cette date, le lait utilisé par la coopérative serait "microfiltré" (tamisé) afin d'"enlever tout germe pathogène".
Selon lui, cette opération "n'affecte en rien les qualités organoleptiques du produit" (goût, odeur, aspect). Chez Lactalis, seule "une partie de la production de camemberts au lait cru va sortir de l'AOC", a indiqué Luc Morelon, responsable de la communication de l'entreprise. "Mais nous ne souhaitons pas communiquer pour l'instant sur la proportion et la quantité de nos produits qui seront affectés" par cette décision, a-t-il ajouté.
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