Le métier de vétérinaire fascine toujours autant. A chaque édition du Salon international de l’agriculture, c’est l’occasion pour la profession de partager sa passion et de communiquer sur ses grandes missions. Parallèlement à ce formidable forum d’échanges, les vétérinaires dédiés au centre de soins du salon veillent en coulisse au bien-être des animaux de rente.
![]() Il est primordial de bien connaître les conditions spécifiques du Salon (© DR) |
Les plus beaux spécimens de chaque race
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En agissant à tous les stades de la santé animale, la profession oeuvre aussi bien pour la protection des animaux que pour la santé publique. |
Olivier se déplace de Haute-Vienne, Jacques du Cantal,Yannick de Mayenne, Jean du Bas- Rhin, Denis du Calvados, Alain de la Côte d’Or… Chaque année, les 14 vétérinaires du centre de soins du Salon International de l’Agriculture viennent des quatre coins de l’Hexagone pour assurer l’une des permanences de 48 heures. Pour eux, pas question de manquer la plus grande ferme de France présentant les plus beaux spécimens de chaque race et l’occasion de retrouver les éleveurs, leurs confrères…
« La plupart sont des habitués, forts d’une importante expérience de terrain », explique Xavier Gouraud, Directeur de la Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires, très impliquée dans la mise en place de l’activité du centre de soins. « Il est primordial pour eux de bien connaître les conditions spécifiques du Salon afin de veiller au bien-être d’animaux à la valeur inestimable. »
Assisté par des élèves de l’une des 4 Ecoles Nationales Vétérinaires (cette année, le choix s’est porté sur celle de Lyon), chacun d’entre eux réalise une garde de 48 heures en binôme avec un autre praticien au coeur du hall 1 regroupant vaches, veaux, moutons, cochons... Parallèlement, un vétérinaire est spécialement dédié au hall 2 des chevaux. « Le niveau de confort des animaux est tel que les vétérinaires n’interviennent que pour des petits « bobos », 20 à 30 par jour : coups de fatigue, mammites, problèmes digestifs, respiratoires, articulaires…Depuis près de 20 ans, les vêlages sont interdits. C’est pourquoi les risques majeurs sont fort heureusement très limités.», complète Xavier Gouraud.
La première rotation a débuté la veille du Salon, le 2 mars 2007. La garde se prolongera jusqu’au lendemain de la fermeture des portes, le 12 mars 2007. Pour l’arrivée et le départ des animaux, la Direction Départementale des Services Vétérinaires (75) assure les contrôles nécessaires : identification, documents sanitaires, etc.

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