"Avec un temps très doux, les mouvements migratoires n'ont pas été aussi importants qu'ils le sont habituellement", a indiqué à l'AFP Ian Brown, responsable du laboratoire de référence de l'Union européenne dans la lutte contre la grippe aviaire, en marge d'un séminaire organisé à Athènes. "Alors que d'habitude les oiseaux se rassemblent en masse autour des points d'eau", qui sont des "usines à produire le virus", cette année ils sont restés plus longtemps dans leur région d'origine, "ce qui explique que l'on n'ait recensé que peu de cas de contamination", a-t-il poursuivi.
Situé sur les routes migratoires des oiseaux, la Grèce avait recensé en 2006 33 oiseaux sauvages contaminés par la forme asiatique du virus H5N1, hautement pathogène. Cet hiver, aucun cas n'a été signalé. Le virus a en revanche frappé cette année la Hongrie, la Russie et la Grande-Bretagne, principalement dans des élevages. Difficilement transmissible de l'animal à l'homme, il a toutefois entraîné 273 cas humains confirmés d'infection dont 167 mortels depuis fin 2003 dans 11 pays.
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