Le nouveau dispositif génétique français a vu la création d’une interprofession et a instauré un service universel, appelé également Service d’intérêt économique général (Sieg) dans les zones jugées non rentables économiquement. Réunies en assemblée générale le 21 février, les coopératives d’insémination, n’ont pourtant pas, selon leur président, Serge Paran, constaté de réels changements sur le terrain près de deux mois après la mise en vigueur du dispositif.
Pas de réels changements sur le terrain
Cependant, la question du financement du nouveau dispositif génétique français n’est pas totalement arrêtée. Le montant de l’enveloppe promis aux coopératives pour assurer le Sieg reste encore au conditionnel : 3 millions d’euros, mais dont la part de l’État et d’autres organismes éventuels reste à définir. Problème de financement également du côté de l’interprofession France génétique élevage. «Nous réfléchissons à la création d’une taxe Cvo, mais c’est au syndicalisme de se mobiliser là-dessus» estime Serge Paran.
Retrouvez les palmarès des concours bovins du Space 2025
Dans le Cotentin, « nous vivons avec 30 vaches et 30 hectares chacun »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Madison sacrée grande championne Holstein sur le ring du Space 2025
Logiciel, lactosérum, pailleuse… 4 inventions d’éleveurs primées au Space
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine