Trois objectifs ont prévalu dans la conclusion de ce compromis, a-t-elle précisé dans un communiqué. Il fallait "sortir de l'anarchie des mois de juillet et août, où la spirale sans fin de baisses hétérogènes menaçait de déstabiliser la filière". Autre priorité, limiter le niveau des baisses qui vont "s'échelonner en moyenne annuelle de 6,8 à 11,1 euros par 1.000 litres". Enfin, il était nécessaire d'instaurer "une trêve" pour donner une chance à la filière laitière française de s'organiser pour relever les défis auxquels elle est confrontée: "stabiliser les procédures d'évolution des prix, prévenir les effets "dominos" consécutifs à la réforme de la Politique agricole commune (Pac), développer la consommation des produits laitiers et assurer la valorisation des marchés", rappelle la FNPL. Cet accord donne de la visibilité sur quatre mois "alors même que s'amorce une dégradation des marchés due à la morosité de la consommation, à l'abondance de la production et à la gestion désastreuse de la Commission européenne", conclut la Fédération.
Producteurs de lait et industriels ont conclu un accord mardi, qui prévoit une baisse du prix payé aux producteurs de 6,5 euros pour mille litres en septembre et de 8,8 euros pour mille litres en octobre, novembre et décembre.
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