Dans un avis rendu public à Bruxelles, les scientifiques de l'AESA sont arrivés à la conclusion "que la prévalence probable de l'ESB (maladie de la vache folle) dans la filière caprine de l'Union européenne était très faible au vu des résultats du dispositif de surveillance du cheptel".
"En matière d'ESB, le risque actuel lié à la consommation de viande de chèvre et de produits à base de viande de chèvre est faible dans le cas des chèvres nées en 2001, après l'entrée en vigueur de l'interdiction des farines animales, et ultérieurement", ont-ils également estimé.
Prudente, l'Agence n'a toutefois pas exclu de réviser à l'avenir son avis, selon la disponibilité de données nouvelles. L'évaluation à la base des conclusions publiées mardi repose sur quelque 93.000 tests de dépistage effectués au sein de la filière caprine européenne après la mise en évidence du premier cas, sur une chèvre d'un troupeau d'Ardèche (sud de la France) née en 2000 et abattue en 2002.
L'animal, dont l'infection n'a pu être confirmée que deux ans après, n'en avait pas contaminé d'autres. Depuis, aucune nouvelle bête n'a réagi positivement au test ESB. Un second cas suspect a certes été recensé dans un troupeau au Royaume Uni. Il fait l'objet de tests de laboratoires complémentaires dont les résultats ne seront là aussi disponibles quand d'ici deux ans.
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