« Il est important que cette première rencontre avec le pâturage ait lieu au printemps car c’est le moment où les larves de strongles ne sont pas pathogènes. Pendant l’été, il devra y avoir un agrandissement de la surface pâturée par l’apport de surface de repousse, foin, enrubannage, ensilage. Des pâtures propres sont à alterner avec des prairies pâturées au printemps. Et dès la fin de l’été, il est très important d’apporter une complémentation pour limiter l’infestation par les larves gestantes sur la pâture.
On peut trouver un autre système également performant avec une pâture de printemps et dès la fin de l’été, 80 % de la nourriture des génisses fournie par l’ensilage », relate Christian Mage.
« Il est inutile et même fâcheux de pratiquer le mélange des générations au pâturage, pour le cas des strongles pulmonaires », éclaircit Christian Mage. « En troupeau laitier, il faut au contraire éviter de mélanger les génisses avec des vaches plus âgées. Les vaches sont souvent des porteuses saines et contaminent les pâtures en strongles pulmonaires. Les génisses vont alors s’infester trop rapidement et trop fortement, pouvant développer la maladie. »
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