Un "intérêt collectif" à la poursuite des recherches

La plate-forme, qui regroupe la CFS (Confédération française des semenciers), le GNIS (Groupement interprofessionnel des semences et plants) et l'UIPP (Union des industries de la protection des plantes), demande que "tous les +faucheurs volontaires+ soient poursuivis et condamnés comme il se doit", selon son communiqué. Plusieurs centaines de militants du Collectif des faucheurs volontaires ont détruit samedi après-midi deux parcelles de maïs transgénique dans le Puy-de-Dôme et le Loiret, malgré la présence, sur le premier site, de manifestants pro-OGM.

La plate-forme dénonce "un acharnement délibéré contre la recherche, qui agresse moralement les chercheurs, ruine des années de travail et conduit à une délocalisation inquiétante de la recherche sur les biotechnologies végétales en France". "Il est urgent que le gouvernement, par l'intermédiaire notamment des ministres de l'Agriculture et de la Recherche, prenne position et condamne avec véhémence ces actes inconsidérés", demandent encore les défenseurs des OGM.