Toutes ces démarches ont un objectif commun : rassurer le consommateur et lui donner confiance ! Historique et présentation de ces trois types de qualifications par le BTPL.
Le point de départ remonte à 1996 : la filière bovine développe des cahiers des charges qualitatifs des produits viande, contrôlés par des organismes certificateurs indépendants, conséquence directe de la crise de l’ESB. INTERBEV se lance donc dans la qualification des élevages bovins engagés dans des démarches de certification des produits viande . |
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La Charte des bonnes pratiques d’élevage
Parallèlement à cette démarche, la Confédération Nationale de l’Elevage a développé la Charte des bonnes pratiques d’élevage, en se basant sur le même contenu technique que celui de la qualification des élevages : garantir des pratiques rigoureuses en matière d’identification, de santé animale, d’alimentation, de bien-être animal et d’environnement. Sa particularité est de s’adresser à tous les éleveurs bovins lait et viande. L’objectif est de proposer aux éleveurs des outils simples d’auto-évaluation pour se conformer aux bonnes pratiques d’élevage, reconnues par la profession. La Charte des bonnes pratiques d’élevage veut constituer la base d’une action de développement maîtrisée par la profession agricole et privilégie une démarche volontaire, une responsabilisation des éleveurs par l’auto-évaluation de leurs pratiques et un accompagnement par un agent d’un organisme agricole. La Charte des bonnes pratiques d’élevage a vocation à constituer la base d’une démarche interprofessionnelle sur l’ensemble de la filière.
Agri-Confiance : un système d’assurance qualité « filière » de l’amont agricole
Lancé en 1992 par la Confédération Française de la Coopération Agricole, le programme Agri-Confiance organise et contractualise la relation entre le producteur agricole adhérent d’une coopérative et son entreprise de collecte, de transformation et de commercialisation afin d’apporter davantage de garanties de sécurité, de santé, de qualité et de traçabilité aux consommateurs. Agri-Confiance fonctionne par produit dans une démarche filière.
Les producteurs et leur coopérative ont des engagements réciproques : l’agriculteur s’engage sur le respect d’un référentiel (techniques de production, de récolte..), la coopérative s’engage sur la qualité de ses services et sur un appui à la formation. C’est avant tout une démarche volontaire de progrès dans laquelle la Charte des bonnes pratiques constitue bien souvent le socle de départ du référentiel « éleveur » dans la filière laitière.Le référentiel Agri-Confiance s’inscrit en complémentarité avec la démarche ISO 9002, qui est à l’origine de son référentiel, permettant de garantir un suivi de la qualité tout au long de la chaîne de transformation, depuis l’amont agricole jusqu’aux ateliers de transformation en aval.
La conformité au référentiel est garantie par trois organismes certificateurs indépendants : SGS-ICS, AFAQ et BVQI.
Depuis 2000, le référentiel Agri-Confiance a été homologué en norme française par l’AFNOR et est accessible aux structures non coopératives.
L’Agriculture Raisonnée : une démarche globale, « transversale »
Cette démarche s’intéresse à l’ensemble des activités de l’exploitation. Le référentiel national, que l’agriculteur devra respecter pour demander la qualification de son exploitation au titre de l’Agriculture raisonnée, a fait l’objet d’un arrêté ministériel le 4 mai 2002. Portant sur la gestion globale de l’exploitation, il relève des domaines de l’environnement, de la maîtrise des risques sanitaires, de la santé et de la sécurité au travail ainsi que du bien-être des animaux. Il comporte une centaine d’exigences, constituée d’un tiers d’obligations de nature législative ou réglementaire, de deux tiers de dispositions fondées sur des bases scientifiques et techniques reconnues, relevant des bonnes pratiques agricoles. Certaines de ces exigences sont des préalables, conditionnant l’accès à la qualification et d’autres sont des engagements à mettre en œuvre dans un délai déterminé, inscrivant ainsi le référentiel dans la progressivité. « L’Agriculture raisonnée doit faire la démonstration qu’il est possible de concilier rentabilité de l’exploitation, préservation du milieu naturel, productions de qualité régulière, contribution de l’agriculture à l’économie nationale ».(FARRE).
Toutes ces démarches ont une finalité positive et incontournable ! Mais attention : les agriculteurs souffrent de l’inflation des démarches administratives sur leurs exploitations. Si toutes ces démarches ne trouvent pas une bonne articulation entre elles, elles seront rejetées. Ce serait dommage, alors soyons raisonnables !...
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