La réforme du financement de l'équarrissage «conduit à des difficultés croissantes pour les filières viandes en raison des surcoûts imposés par l'Etat et de l'insuffisante efficacité du dispositif qu'il a imposé», relève le communiqué.
Pour tenter de régler ces problèmes, la FNCBV propose dans le secteur du porc «la mise en place, dans le cadre de l'Interprofession nationale porcine (Inaporc), d'une cotisation interprofessionnelle affectée qui constituerait le moyen le plus efficace de répercussion de ces coûts», précise le communiqué.
Syndicalistes, groupements et entreprises doivent se mobiliser ensemble sur cet objectif et la FNCBV demande aux groupements de producteurs et à leurs adhérents «de partager le risque porté actuellement par leurs entreprises d'aval en acceptant une contribution provisoire», ajoute le communiqué.
Entrée en vigueur le 10 janvier 2004, la nouvelle taxe sur l'équarrissage, prélevée sur les abattoirs, devrait être répercutée sur la grande distribution, selon un accord de principe dans la filière conclu fin décembre 2003.
Cette taxe doit rapporter 176 millions d'euros par an sur les 245 millions d'euros que le service public d'équarrisage (SPE) est censé coûter à l'Etat, et remplace une contribution versée auparavant par la grande distribution. Créé par une loi de 1996, le SPE, assuré par les équarrisseurs, a collecté 1,1 million de tonnes en 2003.
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