Outre la gène qu’elles procurent, les mouches véhiculent des germes qui sont responsables de deux fléaux d’été :
- des mammites dues à des bactéries telles que corynébactérium.
- la kératite oculaire elle aussi provoquée par une bactérie : Moraxella bovis.
Il ne faut pas attendre l’invasion des mouches pour les combattre. C’est maintenant qu’il faut agir pour limiter l’infestation !
La lutte contre les mouches se mène sur trois fronts :
1. Litière, fumier et lisier
C’est là que les mouches se reproduisent, c’est donc la source du problème. Traiter litières, fumiers et lisiers, c’est éliminer une grande partie des larves, y compris les vers à queue, et donc diminuer considérablement le nombre de mouches dans l’élevage.
Utiliser un produit larvicide en granulés :
• dans les fosses à lisier épandre le produit à la dose prescrite (environ 25 g / m2)
• sur les fumiers et les bords de la litière diluer les granulés dans l’eau (25g pour 5 à 10 l d’eau) et appliquer à l’arrosoir ou au pulvérisateur.
Le traitement est à renouveler au bout de six semaines (soit 2 à 3 fois par an)
2. Le bâtiment
Les moyens d’élimination et de prévention sont multiples :
- papiers collants,
- granulés en appâts,
- traitement des murs avec un produit actif contre les adultes,
- ventilateurs en salle de traite,
- brumisation d’eau en aire d’attente
3. Les animaux
C’est le dernier maillon de la chaîne. Ces traitements ne servent qu’à détruire les mouches ayant échappé au traitement larvicide : plusieurs solutions sont possibles :
- les bombes,
- les produits pour-on,
- Les produits liquides utilisables dans les brosses en libre service.
De nombreuses mouches sont résistantes à ces traitements. Les résistances varient d’une année sur l’autre. D’où l’importance de faire le traitement larvicide qui lui n’entraîne pas de résistances.
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