Elèves de l’Ensaia de Nancy ils réalisent un vrai travail de journalistes pour éditer chaque matin le journal d’Eurogénétique. Reportage...
Jeudi soir, veille d’Eurogénétique. Déjà, les cinq élèves de l’Ensaia terminent la rédaction du premier numéro du journal d’Eurogénétique. Objectif : finir en soirée pour l’imprimer et le distribuer à l’ouverture d’Eurogénétique. « Est-ce que l’on a assez d’articles ? Sinon nous pourrions en faire un sur la journée de préparation d’un éleveur » propose Marc. « Pourquoi pas ? » lui répond Romain, jouant le rôle d’orchestrateur. « Moi je vais voir si on peut faire quelque chose sur la traite ou la ration mélangée » prévient Clément. Lorraine et Marc reviennent d’une réunion d’information sur un colloque prévu le lendemain à propos du bien-être animal. Julien commence à préparer la maquette du journal. Lorraine vérifie où ils sont en sont dans la réalisation des articles prévus.
Venus de plusieurs coins de France, tous les cinq sont élèves à l’école nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires (Ensaia) à Nancy. Trois d’entre eux sont fils d’exploitants agricoles. Ils réalisent pour le compte d’Eurogénétique un journal de quatre pages diffusés chaque matin aux exposants et visiteurs du salon. « La collaboration avec Eurogénétique a commencé l’an dernier » explique Romain, président d’ADN, une association qui fonctionne sur le principe d’une junior entreprises, avec des étudiants qui réalisent des prestations de services pour des entreprises, en relation avec leurs domaines agronomiques et agro-alimentaires.
Une vraie petite équipe journalistique
« Nous nous promenons deux par deux sur le salon en cherchant à faire deux ou trois sujets » explique Julien. Pierre Morel et Philippe Sibille, les responsables du salon, leur ont transmis une liste de sujets potentiels. Exposants, toilettage, école des jeunes éleveurs, arrivée et contrôle sanitaire des animaux, etc : les sujets ne manquent pas.
« En tant qu’étudiant c’est très intéressant d’avoir autant de contacts avec des professionnels » affirme Clément. « Il faut synthétiser, être compris par tout le monde, faire des retouches sur le style, etc. C’est une responsabilité » poursuit Romain. Et Julien de détailler : « C’est une responsabilité vis-à-vis d’Eurogénétique qui nous a embauché pour faire le journal, et vis-à-vis de notre école par rapport à l’image que nous donnons. »
Recueil des informations, rédaction, mise en page, maquettage, calage du bouclage... : « Nous faisons un peu de tout » résume Lorraine. L’organisation se rôde. C’est une vraie petite équipe journalistique qui se constitue. Sans avoir défini les rôles, ils s’organisent naturellement comme dans un véritable journal. L’un joue le rôle du rédacteur en chef, l’autre de secrétaire de rédaction, un troisième de maquettiste et deux autres de journalistes de terrain.
La soirée sera longue. C’est vers 1h30 du matin qu’ils termineront l’édition du journal distribué vendredi matin à l’ouverture d’Eurogénétique.
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