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Allaitant Caler les besoins sur la ressource en choisissant la bonne période de vêlage

Caler la période de vêlages en fonction de la pousse de l'herbe et du régime hivernal permet de gagner en autonomie fourragère et protéique. (©Terre-net Média)

Qu'elles soient gestantes, proches du vêlage ou avec leurs veaux, les vaches allaitantes n'ont pas les mêmes besoins. Le choix de la période de vêlages est donc primordial pour faire correspondre ces besoins aux ressources et ainsi gagner en autonomie.

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Pour optimiser la ressource fourragère et gagner en autonomie protéique, il peut être opportun de changer sa période de vêlage. Dans une fiche technique d'Autosysel, l'Institut de l'élevage rappelle les besoins des vaches allaitantes selon leur stade :

Ainsi, les spécialistes estiment qu'en calant les vêlages sur la fin de l'hiver, 70 % des apports énergétiques se font au pâturage et la vache peut mobiliser ses réserves en hiver. À l'inverse, avec des vêlages de fin d’été, 40 % des apports énergétiques se font pendant l’hiver avec peu de possibilités de rationner les animaux en début de lactation.

Ils résument cela dans un tableau récapitulatif :

Saisons de vêlagesPrintempsEtéAutomneHiver
Fin d'été-automne

Pic de besoins en bâtiment : production herbe précoce de printemps et possibilité stocks hiver

SevrageVêlagesRepro
Début hiver

Pic de besoins en bâtiment : offre d’herbe en été / automne et possibilité stocks hiver

SevrageVêlages/repro
Milieu hiver

Pic de besoins en bâtiments : pousse herbe précoce et déficit d’offre d’herbe estivale

ReproSevrageVêlages
Fin d'hiver

Pic de besoins hiver/pousse de l’herbe : zone herbagère avec herbe d’été

ReproSevrageVêlages
Printemps

Pic de besoins pousse de l’herbe : zone herbagère avec pousse de l’herbe précoce sans creux estival

VêlagesReproSevrage
Double période

Pic de besoins répartis : toutes zones

SevrageVêlagesRepro
ReproSevrageVêlages

Bien-sûr, le choix de la période de vêlage se raisonne en fonction du contexte de l'exploitation et de la disponibilité fourragère. Attention à bien prendre en compte certains paramètres comme le travail, la contrainte bâtiment, l'équipement à disposition, etc. De plus, selon le type de production (broutards jeunes, repoussés, JB...), la période de mise en marché peut entraîner des variations de prix.

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