Communication conçue et proposée par Allflex

Boucle de prélèvement : "Tout le monde gagne du temps et c'est plus sécurisant"

Boucle de prélèvement : "Tout le monde gagne du temps et c'est plus sécurisant"

La génomique, ensemble des disciplines ayant trait à l'étude et à l'exploitation du génome, était auparavant réservée aux entreprises de sélection pour le choix des taureaux reproducteurs. C’est à partir de 2010 qu’elle a été diffusée en élevage.

Aujourd’hui, cette technologie est largement utilisée à travers le monde pour l’indexation et est de plus en plus pratiquée par les différentes races laitières et à viande. Cette analyse du génome des animaux peut être réalisée à partir d’un échantillon de sang, de poils ou de cartilage en fonction de ce que demande le laboratoire auquel est rattachée la coopérative de l’éleveur.

Didier ERIEAU, éleveur de Charolaises inscrites à Mouilleron-le-Captif en Vendée, a commencé à génotyper ses taureaux en 2017 à partir de prélèvement de poils. Son cheptel est inscrit à Charolais + et en contrôle de performance. À la suite d’un test d’agrément de boucle électronique de prélèvement officielle avec l’EdE des Pays de la Loire, Didier a souhaité continuer de prélever à la naissance via la boucle d’identification officielle de prélèvement.

Pourquoi génotypez-vous vos animaux ?

Je me suis lancé dans le génotypage pour faciliter les vêlages en premier lieu. J’ai commencé avec mes taureaux en 2017 avec Gènes Diffusion et j’ai ensuite étendu le génotypage aux génisses en 2021. Je me suis penché ensuite sur la sélection du gène sans corne afin d’avoir des animaux plus calmes entre eux mais également envers l’homme. Il y a aussi le fait qu’en sélectionnant sur ce gène je n’ai presque plus besoin d’écorner les veaux ce qui est confortable pour tout le monde.

Comment génotypez-vous vos animaux ?

Jusqu’en 2021 on prélevait des poils sous la queue des animaux qui étaient ensuite envoyés en laboratoire pour analyse. C’est à la suite d’un test d’agrément de boucle officielle avec l’EdE des Pays de la Loire en 2022 que j’ai découvert le prélèvement de cartilage pour génotyper via des boucles officielles. Depuis, je passe ma commande de boucles de naissance directement auprès de l'EdE en prenant contact par mail avec le service identification de mon département. Je prélève ainsi mes animaux dès la naissance via les boucles officielles.

Pourquoi avoir choisi de génotyper vos animaux à la naissance via une boucle officielle de prélèvement ?

J’ai trouvé cela plus pratique surtout en ce qui concerne la contention. Avant on prélevait les poils après le sevrage au moment de l’inscription, c'est à dire à 10 mois d'âge. Cela nécessitait de déplacer l’animal, le bloquer au cornadis et faire intervenir le technicien ce qui générait du stress pour tout le monde. Maintenant je boucle à la naissance, cela se passe dans le calme, la contention n’est pas la même et mon technicien passe seulement pour récupérer les échantillons. Tout le monde gagne du temps et c’est plus sécurisant aussi.

Quel est votre retour d'expérience sur l'utilisation de la boucle de prélèvement ?

C’est comme avec les autres boucles, pratique, simple à poser et plus sécurisé. Cela me permet aussi de trier les meilleures lignées plus tôt. Une fois les échantillons récupérés par Gènes Diffusion, ils sont envoyés au laboratoire qui remonte ensuite les résultats sur la plateforme de génotypage GD SCAN. A ce moment-là je peux imprimer les index tout en les ayant directement sur mon logiciel Pilot'Elevage. Côté coût, on a un surcoût de 1,25 euros par boucle qui est absorbé par la vente de l’animal.

Allflex
Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Web-agri n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.

Tapez un ou plusieurs mots-clés...