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L'actu d'Arvalis L'amidon n'apporte pas la majorité de l'énergie d'un maïs fourrage

Sur des maïs ayant connu de mauvaises conditions de végétation, l'amidon peut ne représenter que 20 % de la part d'énergie apportée par la plante entière (©Arvalis-Institut du végétal)

L’énergie du maïs fourrage est apportée en proportion variable par l’épi et par l’appareil végétatif (tige et feuilles). En conditions normales de végétation, et au stade 32-33 % MS plante entière, la part d’énergie apportée par l’amidon, contenu dans les grains, est d’environ 40 %.

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Les conditions climatiques ont un effet majeur sur la contribution de l’épi au rendement plante entière. Un stress autour de la floraison, depuis le stade 10-12 feuilles jusqu’au stade limite d’avortement des grains (SLAG), réduira le nombre de grains. Au-delà du SLAG, c’est le remplissage et donc le poids des grains qui sera affecté.

La teneur en amidon du maïs fourrage dépend également des conditions de cultures, des choix à l’implantation (variété, date et densité de semis) mais aussi du stade de récolte.

Part d’énergie apportée par l’amidon sur le total plante entière.(©Arvalis-Institut du végétal)

Deux maïs fourrage présentant une même valeur énergétique (UFL) peuvent être très différents au niveau composition chimique. Le « type d’énergie » apporté au rumen par le maïs fourrage est donc un critère important à prendre en compte pour le rationnement des ruminants.

Les indicateurs de digestibilité des fibres (dNDF) et de teneur en amidon dégradable dans le rumen permettent ainsi de segmenter les maïs fourrage et de raisonner la complémentation de la ration (type d’amidon, part d’herbe…).

Origine de l’énergie du maïs fourrage selon 2 axes : digestibilité des fibres NDF et amidon dégradable dans le rumen. (©Arvalis-Institut du végétal)

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