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Pour une plus grande autonomie énergétique
Publié le 31/05/2018
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Réserver une partie des céréales produites sur l’exploitation pour fabriquer son concentré énergétique s’avère efficace techniquement, avec des performances animales maintenues, mais nécessite de respecter des règles en terme de conditions stockage et de distribution aux animaux. Une formule imparable pour réduire le coût du concentré et renforcer sa résilience à la variation des prix.
Les céréales autoproduites, un trésor énergétique pour le troupeau
Une légère préférence pour le maïs et le sorgho, moins acidogènes
L’objectif étant de produire la fraction énergétique du concentré, toutes les céréales peuvent convenir : blé, orge, triticale, maïs, sorgho… du fait de leur forte teneur en UFL. Cependant, pour les rations pauvres en fibres, le maïs, le sorgho grain ou l’avoine, moins acidogènes, sont recommandés.
Le stockage : choisir l’option la mieux adaptée aux besoins
Trois modes de stockage, associés à des traitements à appliquer aux grains avant stockage, sont possibles (voir Tableau 1). Pour chacun d’eux, le besoin en investissements et en temps de travail sont différents et à considérer avec attention.
Tableau 1 : Modes de stockage possibles des céréales à la ferme
* Taux de MS des grains à la récolte
Si des installations de stockage sont présentes sur l’exploitation ou que la quantité de céréales à transformer est importante, l’investissement dans une fabrique d’aliments à la ferme (aplatisseuse) est à envisager sérieusement. Sinon, il est préférable de se tourner vers les solutions ne nécessitant pas d’investissement permanent : inertage en boudins, stockage en big bag.
Des performances zootechniques maintenues, mais une vigilance accrue quant à la fibrosité
La distribution de céréales à la place d’un concentré énergétique permet de maintenir les résultats zootechniques dans la mesure où la ration reste équilibrée et que sa fibrosité est suffisante. On veillera à ne jamais dépasser 40 % de concentré dans une ration sèche et 30 % dans une ration à base d’ensilage de maïs. Dans le troupeau laitier, les céréales peuvent remplacer en totalité le concentré énergétique au pâturage ou être associées à une matière première azotée lorsque l’ensilage de maïs est distribué en plus grande quantité, tout en conservant les performances laitières (voir Tableau 2).
Tableau 2 : Recommandations de distribution de céréales à des vaches laitières recevant une ration maïs ensilage-herbe pâturée
Pour les génisses, un mélange de céréales aplaties (70 %) et d’aliment azoté (30 %) garantit de bonnes performances de croissance. A noter que, pour ces animaux, le maïs peut être distribué entier.
Economiquement, l’intérêt d’autoproduire son concentré énergétique va dépendre de la conjoncture (prix des concentrés, prix de vente des céréales) et du niveau d’investissement à réaliser pour le stockage et la transformation.
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Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Web-agri n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.