Communication conçue et proposée par
Publi Information
Pour une plus grande autonomie en concentrés par la voie fourragère
Publié le 31/05/2018
Lire plus tard
Ajouter l’article à mes favoris
Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Améliorer la valeur alimentaire des fourrages récoltés à base d’herbe permet de diminuer le besoin en concentrés tout en maintenant les performances laitières des animaux. La production de foins et ensilages riches en énergie et protéines tient en deux points : une récolte précoce et de bonnes conditions de conservation.
Qu’entend-on par « bon fourrages » ? On considère que les foins et ensilages d’herbe sont « bons » dès lors qu’ils présentent des valeurs énergétiques proches de 0,9 UFL/kg de MS et qu’ils sont riches en protéines. Ces 2 caractéristiques maximisent l’ingestion des vaches qui peuvent alors exprimer leur potentiel génétique, avec un apport de concentré réduit.
Un impératif : récolter le plus tôt possible L’herbe perd en valeur alimentaire à mesure que sa teneur en matière sèche augmente (mais à l’inverse elle gagne en rendement). Une récolte précoce garantit donc de bons teneurs en énergie et azote. Comme le montre la figure 1, les stades optimaux de récolte sont : - pour les graminées : début épiaison pour la 1ère coupe d’ensilage et début floraison pour le foin ; - pour les légumineuses : autour du début bourgeonnement pour l’ensilage et au bourgeonnement pour le foin.
A noter ! Une 1ère fauche précoce, en permettant un cycle de fauche supplémentaire, conduit au même rendement fourrager global qu’une récolte plus tardive (et plus abondante).
La conservation des fourrages : essentielle pour garder aux fourrages toute leur valeur Les conditions de conservation doivent être optimales pour maintenir les qualités des fourrages. Pour les ensilages, l’enjeu est de chasser le maximum d’air du silo : en tassant soigneusement (compter autant de tracteurs pour tasser que d’ha récoltés à l’heure) et en couvrant hermétiquement le silo. L’ajout d’un conservateur est conseillé car il améliore la qualité nutritive (protéines), diminue l’encombrement et entraîne moins de risques butyriques pour le lait. Le silo doit être bien dimensionné de manière à avoir une vitesse d’avancement du front d’attaque de 25 cm/j en été et 15 cm/j en hiver. Pour les foins, afin d’accélérer leur séchage au sol, il est recommandé d’utiliser une faucheuse conditionneuse (pour les légumineuses, les systèmes à rouleaux sont à privilégier), et de réaliser un premier fanage juste derrière la fauche.
De vraies économies à faire sur le correcteur azoté Avec des fourrages proches de 0,9 UFL/kg MS, bien ingestibles et bien pourvus en azote, l’apport de concentrés peut être réduit de manière sensible. Pour un ensilage de RGA, une récolte au début d’épiaison plutôt qu’au stade pleine épiaison permet de gagner + 0,16 UFL et + 10 g PDIE/kg MS et entraine un supplément d’ingestion de 10 %. L’amélioration des apports azotés permis à la fois par la valeur azotée du fourrage et par l’augmentation d’ingestion de fourrage permet une économie de 3 tonnes de soja/an (soit 1083,9 €/an avec un soja à 361,30 €/t – prix 2017), pour un troupeau de 70 vaches alimentées en bâtiment pendant 200 jours/an. L’exploitation précoce de l’herbe en foin ou ensilage s’avère efficace pour satisfaire les besoins exigeants des vaches laitières et diminuer les besoins en concentrés. Elle n’a qu’une seule limite : dépendre des bonnes conditions météo !
PDIE : Protéines Digestibles dans l’intestin grêle (PDI) permises par l’énergie (E)
Publi Information
Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Web-agri n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.