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L’insémination par l’éleveur se développe lentement sur le troupeau allaitant

Bien que confidentielle, l'IPE compte de plus en plus d'adeptes.

En race allaitante, l’IPE est une niche, qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Chaque année, une bonne centaine d’éleveurs allaitant sautent le pas.

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En 2023, 10 % des inséminations en races laitières étaient effectuées par l’éleveur. En vaches allaitantes, cela ne représente que 6 % des IA : autant dire pas grand-chose au sein d’une production qui privilégie la monte naturelle. Et pourtant, la pratique se développe.

Sur les quelque 36 000 élevages pratiquant l’IA en races allaitantes, un peu plus de 2 000 misent sur l’IPE. « C’est 126 de plus que l’année dernière », constate le bilan des inséminations bovines.

Et lorsque l’éleveur est formé, rares sont ceux à encore faire appel à leurs centres d’insémination. « La proportion d’élevages allaitants en vêlages groupés peut expliquer le pourcentage plus élevé d’éleveurs 100 % en IPE : inséminations groupées sur une période courte, organisation du travail… », commente le rapport.

Sur le papier, les éleveurs allaitants sont de bons inséminateurs. Si on observe le rapport IAT sur IAP, 1,3 dose est utilisée en IPE, contre 1,4 avec un établissement de mise en place. Attention toutefois à l’enregistrement des données. « En 2023, on constate que 16 % des IA IPE sont enregistrées hors délais, c’est-à-dire au-delà des 30 jours réglementaires ». Sur 30 jours, l’éleveur peut avoir eu le temps d’effectuer une IA de retour.

Des disparités existent. La pratique séduit davantage les éleveurs de Blanc Bleu (17 % des IAT en 2023) et d’Angus (16 % des IAT). En queue de peloton figurent l’Aubrac (4 % des IAT) et la Blonde d’Aquitaine (4 % également).

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