Scrutant de près la productivité de son atelier naisseur, il décrit lors d’une interview son utilisation de l’échographe ultra portable Duo Scan Go , outil qu’il qualifie d’indispensable à la rentabilité de l’élevage : « Je pratique l’échographie depuis mon installation, dans un objectif économique. Je situe le coût d’une truie vide à 4,5 € par jour de présence, voire 5 € lorsque l’aliment est cher. Imaginez le coût de la présence à l’année d’une dizaine de truies vides… »
Équipement léger, robuste, étanche et sans fil, l’échographe portable d'IMV imaging intervient à plusieurs moments de la vie des truies et des cochettes :
- Pour le contrôle de puberté des cochettes
Déterminé en fonction du développement de l’utérus, le contrôle évite l’application d’un traitement hormonal de synchronisation à des femelles non pubères, avec un risque de moins bonne synchronisation des chaleurs ou de faible fertilité.
- Pour le contrôle de gestation à 23-25 jours
L’échographie à deux fonctions à ce stade, identifier les truies vides et dénombrer les portées. Laurent Boscher trie ses truies en fonction du nombre de porcelets estimés de la portée. « Nous inséminons 50 truies pour 40 places en maternité. Ce contrôle permet d’écarter les truies les moins prolifiques. »
- Pour le contrôle de gestation après la mise en lots :
Provoquant stress et bagarres, la mise en lot peut occasionner des pertes embryonnaires, détectées par l’échographie : « cela permet d’écarter les truies vides qui n’ont pas manifesté de chaleurs et de réduire là encore l’impact économique », souligne le sélectionneur.
- Pour la mesure de l’épaisseur de lard :
La prise de l’épaisseur de gras est un outil de pilotage de l’alimentation et de la reproduction. En sortie de maternité, l’éleveur s’assure que la perte d’épaisseur est inférieure à 6 mm par rapport à la mesure précédente : « Au-delà, la truie présente le risque d’une non-venue en chaleur ou d’une petite portée », estime-t-il.
Suivi par l’équipe d’IMV imaging, fournisseur de son matériel d’échographie, le sélectionneur se projette dans une utilisation encore plus poussée de l’appareil : « j’espère à terme que nous pourrons aller plus loin dans l’appréciation de la gestation, en dénombrant plus précisément le nombre d’embryons par portée. »