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L’échographie distingue les femelles pubères des impubères

L’échographie distingue les femelles pubères des impubères

Lorsqu'ils sont de bonne qualité, les échographes portables peuvent assurer d'autres missions que le constat de gestation : la puberté des cochettes est détectable grâce à la mesure de la taille de leur utérus ainsi qu'au diagnostic de l'ovaire.

Mettre à l'insémination des cochettes impubères, voire des cochettes ayant des pathologies de l'appareil reproducteur, conduit à une perte économique : au mieux, les cochettes prépubères donneront naissance à de petites portées ; au pire, elles seront réformées.

L'Ifip estime que 15 à 20 % des cochettes sont mises à la reproduction alors qu'elles sont encore impubères. Ce chiffre est à rapprocher des 10 % de cochettes réformées avant leur première mise-bas : les problèmes d'infertilité étant une cause majeure de réforme.

Des stratégies peuvent être mises en place pour améliorer les performances reproductives des cochettes, comme la détection des chaleurs et la visée du 2e voire du 3e œstrus, l'augmentation de l'âge de la mise à la reproduction ou encore le dosage de la progestérone circulante : un taux supérieur à 2 ng/ml correspond à des corps jaunes fonctionnels. Cette dernière méthode est toutefois lourde et coûteuse pour les éleveurs.

Un utérus visible à l'échographie

Une alternative intéressante, trop peu utilisée encore consiste à se servir de son échographe. Cette méthode, autrefois réservée aux techniciens ou aux vétérinaires, est aujourd'hui complètement accessible aux éleveurs qui le souhaitent : une bonne part d'entre eux possèdent des échographes de qualité suffisante pour réaliser cet examen.

L'Inra et l'Ifip ont montré qu'il était possible de distinguer les cochettes pubères des impubères grâce à la taille de leur utérus, estimée par échographie abdominale. La sonde échographique doit être placée sous le ventre de la cochette, à la verticale de la vertèbre sacrale.

Chez les cochettes impubères, l’utérus n’est pas développé et son image échographique est très homogène, souvent de petite taille par rapport à la vessie. Chez les pubères, l’utérus a atteint un développement qui le rend visible à l’échographie, sous la forme d’un important volume hétérogène correspondant aux sections des cornes utérines. La lecture des images requiert de l'expérience, une bonne contention, des cochettes calmes et une pratique régulière.

En routine ou en appui diagnostic

Cette méthode, si elle était utilisée en routine, pourrait permettre de trier les cochettes, de ne mettre à la reproduction que des truies pubères, et ainsi d'avoir des bandes régulières avec une meilleure synchronisation des œstrus, une meilleure fertilité et une meilleure prolificité. L'échographie des cochettes pourrait également détecter très tôt certaines pathologies de l'appareil reproducteur et donc aider à la décision de réforme précoce.

De même, sur des cochettes vides après la première IA, l'échographie peut servir à savoir si le problème d'infertilité provient d'un retard de puberté ou d'un problème plus important.

Sources : Sylviane Boulot, Conditions de mise en œuvre et intérêt du contrôle échographique de puberté en élevage porcin  Techniporc vol 29, n°6, 2006, https://www.ifip.asso.fr/sites/default/files/pdf-documentations/tp2006n6boulot.pdf

New uses of ultrasound in swine reproduction: the boar, the ovary and the piglet.  Sylviane BOULOT, Swine reproduction conférence octobre 2015, Huesca

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