
Avec l’échographe portable ImaGo.s, des éleveurs prennent en main chaque étape de la reproduction de leurs animaux, du contrôle de l’appareil reproducteur au suivi de gestation. Ils témoignent des avantages de l’équipement.
Pour confirmer une gestation, la dater ou, encore, déterminer le nombre de fœtus, l’utilisation d’un échographe est nécessaire. Des éleveurs ont choisi ImaGo’s, échographe portable d’IMV imaging. Robuste et de prise en main facile, ImaGo’s permet de suivre de près les différentes étapes de la reproduction de son cheptel, depuis le contrôle de l’appareil reproducteur (vérification de l’involution utérine, examen ovarien) jusqu’à la gestation en elle-même (diagnostic de reproduction et détection de jumeaux, évaluation de la viabilité fœtale et sexage en bovins).
Si des éleveurs, seuls ou avec des voisins, ont choisi de s’équiper, c’est pour gagner en souplesse d’organisation. Quand un problème survient, ils peuvent intervenir, sans attendre d’avoir un nombre suffisant d’animaux à observer pour justifier le déplacement d’un professionnel. « Parce que je souhaitais limiter le recours à des interventions extérieures, pour faire des économies et gagner en souplesse de travail, j’ai décidé d’inséminer moi-même mes vaches, retrace Alban Mérieau, éleveur en Vendée. Investir dans un échographe était la suite logique de cette démarche. » Dès qu’il a un doute sur une gestation, l’éleveur échographie, « par exemple, pour confirmer la gestation avant de tarir ou quand des vaches ont des chaleurs de cycle, pendant leur gestation. Plutôt que de la croire vide et de la réinséminer, maintenant que je suis équipé, je peux l’échographier. » Pour sa part, Sébastien Munier, éleveur, apprécie de pouvoir « être plus réactif dans le suivi des vaches à problème ».
Plus de confort pour l’éleveur et l’animal
Tous remarquent que quand l’échographie est pratiquée par eux plutôt que par un intervenant extérieur, les animaux sont moins stressés car la durée de contention est réduite. ImaGo.s permet aussi de sexer les embryons, dès 60 jours de gestation chez la vache. Connaître le sexe des veaux à naître permet d’anticiper sa stratégie de renouvellement, par exemple en faisant du croisement boucher, quand le nombre objectif de génisses est atteint.
Grâce aux deux sondes, rectale et extérieure, ImaGo.s s’adapte aux différentes espèces. « Je n’ai qu’à changer la sonde pour utiliser l’échographe sur mes brebis, apprécie Alban Mérieau. Je cherche à grouper mes agnelages. Une dizaine de jour après la fin de la lutte, j’échographie les brebis pour faire un lot de celles qui sont vides que je remets avec le bélier en même temps que les agnelles. » Avec deux collègues, Denis Urruty, éleveur de brebis laitières dans les Pyrénées-Atlantiques, s’est équipé cet été. « Dans notre élevage, les luttes sont longues, de juin à novembre, explique-t-il. Grâce à l’échographie, on peut vérifier si les brebis sont pleines, savoir à quel stade de gestation elles sont, surveiller qu’il n’y a pas de perte embryonnaire. Ça nous aide à faire des lots homogènes et à remettre à la reproduction les brebis vides. En détectant les jumeaux, on adapte la complémentation à partir de 110 jours de gestation pour avoir des agneaux de meilleur poids à la naissance. »
Un outil polyvalent
Pour arriver à ce suivi, ImaGo.s dispose d’une interface intuitive qui facilite la prise en main et l’utilisation. « J’ai suivi une formation sur une matinée, se souvient Alban Mérieau. Comme j’insémine moi-même, j’ai bonne connaissance de l’anatomie, je sais où poser la sonde. » « L’appareil est simple d’utilisation. Une fois paramétré, on ne touche plus aux réglages, confirme Sébastien Munier. Il a une bonne autonomie s’agissant de la durée d’utilisation. »