« Pouvoir travailler avec une caméra m’a convaincu de passer en IPE, témoigne Sylvain Friquet, du Gaec Bois Roussel, dans les Côtes-d’Armor. Entre les économies sur les frais de pose et l’amélioration du taux de réussite, le retour sur investissement a été rapide. » En plus de la formation délivrée pour passer en IPE, la caméra conforte le geste. « Je n’y arrivais pas sans voir, reconnait Sonia Allenot, de Spezet (29). Grâce à la vision offerte par la caméra, je suis sûre de déposer la semence au bon endroit. J’ai repris confiance pour inséminer. »
Mise en place facilitée pour le bien-être des vaches
L’état du col, la présence et la qualité des glaires confirment ou non les chaleurs. « En observant les glaires, on est sûr de n’inséminer que les vaches qui sont prêtes, confirme Gabrielle Le Dantec, du Gaec des Rabais dans les Côtes-d’Armor. On met une paillette au bon endroit et au bon moment. »
AlphaVision est aussi un outil qui concourt au bien-être animal. L’éleveur l’attache un court instant, juste au moment où il va faire l’acte. De plus, l’absence de fouille rectale limite les contractions utérines. « Comme les vaches sont bloquées très peu de temps, elles sont plus décontractées, remarque Anthony Toulancoat, de Chateauneuf du Faou (29). Ça favorise la réussite. » Pour les éleveurs aussi, la facilité de mise en place limite les tensions physiques lors de l’insémination.
Un outil d’aide global
AlphaVision est utile au-delà de l’insémination en elle-même. Il permet de visualiser l’état de l’appareil reproductif. « Nous faisons des contrôles post-partum pour vérifier l’involution, l’absence d’infections », explique Gabrielle Le Dantec. De tels contrôles facilitent la détection précoce des infections et anomalies. En cas de métrites, AlphaVision facilite et fiabilise l’application du traitement.
L’investissement dans un équipement AlphaVision est vite rentabilisé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. « Avant, nous étions à 2,6 IA de moyenne. Depuis que nous inséminons avec l’AlphaVision, nous sommes descendus à 1,95 », annonce Gabrielle Le Dantec. Pour Jean-Marc Pichon, éleveur à Cap Sizun (29), « avant l’investissement dans AlphaVision, nous avions 51 % de réussite en 1ère IA, maintenant c’est 70 %. »