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Échographies en maternités porcines Laurent Boscher, éleveur : « l’échographe est un outil d’amélioration continue »

Laurent Boscher, éleveur naisseur-engraisseur depuis 1998 à Argentré (53), conduit un atelier de 220 truies et 1 000 places d’engraissement. Sélectionneur de porcs en race Piétrain, il a créé en 2014 son propre centre d’insémination de 80 places, alimentant en semences fraîches les élevages du Grand Ouest.

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Scrutant de près la productivité de son atelier naisseur, il décrit lors d’une interview son utilisation de l’échographe ultra portable Duo Scan Go , outil qu’il qualifie d’indispensable à la rentabilité de l’élevage : « Je pratique l’échographie depuis mon installation, dans un objectif économique. Je situe le coût d’une truie vide à 4,5 € par jour de présence, voire 5 € lorsque l’aliment est cher. Imaginez le coût de la présence à l’année d’une dizaine de truies vides… »

Équipement léger, robuste, étanche et sans fil, l’échographe portable d'IMV imaging intervient à plusieurs moments de la vie des truies et des cochettes :

Déterminé en fonction du développement de l’utérus, le contrôle évite l’application d’un traitement hormonal de synchronisation à des femelles non pubères, avec un risque de moins bonne synchronisation des chaleurs ou de faible fertilité.

L’échographie à deux fonctions à ce stade, identifier les truies vides et dénombrer les portées. Laurent Boscher trie ses truies en fonction du nombre de porcelets estimés de la portée. « Nous inséminons 50 truies pour 40 places en maternité. Ce contrôle permet d’écarter les truies les moins prolifiques. »

Provoquant stress et bagarres, la mise en lot peut occasionner des pertes embryonnaires, détectées par l’échographie : « cela permet d’écarter les truies vides qui n’ont pas manifesté de chaleurs et de réduire là encore l’impact économique », souligne le sélectionneur.

La prise de l’épaisseur de gras est un outil de pilotage de l’alimentation et de la reproduction. En sortie de maternité, l’éleveur s’assure que la perte d’épaisseur est inférieure à 6 mm par rapport à la mesure précédente : « Au-delà, la truie présente le risque d’une non-venue en chaleur ou d’une petite portée », estime-t-il.

Suivi par l’équipe d’IMV imaging, fournisseur de son matériel d’échographie, le sélectionneur se projette dans une utilisation encore plus poussée de l’appareil : « j’espère à terme que nous pourrons aller plus loin dans l’appréciation de la gestation, en dénombrant plus précisément le nombre d’embryons par portée. »

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