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Le vrai coût d’une mammite

Le vrai coût d’une mammite
(©smereka - Fotolia)

En moyenne, en France, le coût d’une mammite clinique se situerait autour de 230 € par vache et par an. Mais ce chiffre est extrêmement variable selon les situations. Il faut savoir que cette pathologie pèse lourd sur les ateliers laitiers, surtout à cause des pénalités laitières et de la réduction de la production.

Difficile de calculer le coût des mammites dans les élevages laitiers, tant leurs conséquences sont nombreuses et variées. Elles engendrent des frais vétérinaires, bien sûr, facilement estimables mais qu’en est-il du temps de travail occupé à les soigner ? Elles sont aussi responsables de pertes de production. Non seulement, le lait de l’animal malade et en soin est jeté, mais il faut compter aussi le lait qu’il ne produit pas. Et, dans les cas les plus graves, les mammites provoquent la réforme anticipée de l’animal.

De 100 à 460 €/an/VL

De nombreux scientifiques ont cherché à évaluer les conséquences économiques des mammites cliniques. En 2020, des chercheurs de l’école vétérinaire de Toulouse et de l’Inrae ont réalisé une méta-analyse de plusieurs travaux publiés. Ils aboutissent à un chiffre moyen de 224 €/an/vache. Les auteurs précisent toutefois que ce coût moyen cache une énorme variabilité, à commencer par celle liée à la nature du germe. Ainsi, quand les mammites cliniques sont causées par des bactéries gram-négatives (E-coli), le coût moyen est de 457 €/an/vache alors que quand elles sont dues à des bactéries gram-positives (streptocoques et staphylocoques), il descend à 101 €/an/vache.

Les estimations à l’échelle individuelle de l’élevage sont plus pertinentes pour se représenter leur impact. Pour faire le calcul sur son exploitation, un outil est proposé sur le site « Les mammites, j'anticipe » (se munir au préalable de ses données sanitaires, techniques et économiques).

Un impact significatif sur la lactation

S’il est difficile de préciser le coût des mammites, on peut cependant avoir une assez bonne idée des postes touchés et dans quelle mesure. Ainsi, les frais vétérinaires ne représentent qu’environ 5 % du coût total, tout comme le lait écarté au moment de la maladie et de son traitement.

L’un des postes les plus importants est lié aux pénalités « cellules somatiques » sur la paye de lait. Ces pénalités peuvent représenter jusqu’à 40 % du coût total de la mammite. L’autre conséquence économique importante, pesant pour environ 40 % aussi, est le lait non produit par l’animal. Une mammite clinique engendre, en effet, une diminution de 5 % de la production de l’animal sur la lactation.

Si la plupart des études économiques concernent les mammites cliniques, il ne faut pas oublier que les mammites subcliniques ont aussi des incidences importantes. Même si l'apparence du quartier et celle du lait restent normales, les bactéries ont bien pénétré la mamelle, les cellules somatiques ont migré vers la glande mammaire et endommagé les tissus : la vache produit déjà moins de lait et ce lait est de moins bonne qualité. Ces conséquences sont d'autant plus néfastes que, souvent, les vaches en mammite subclinique ne sont pas détectées, et pas traitées (parfois, pas traitables). Les mammites subcliniques seraient 15 à 40 fois plus nombreuses que les mammites cliniques.

 

Contenu conçu et proposé par Boehringer Ingelheim. La rédaction de Web-agri n'a pas participé à la réalisation de cet article. 

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