Login

Crise agricole Stéphane Le Foll satisfait des mesures annoncées par Phil Hogan

Dans un communiqué de presse, Stéphane Le Foll se félicite que le conseil des ministres de l'agriculture de l'UE du lundi 14 mars ait permis, comme il le souhaitait, d'adopter des mesures concrètes pour agir sur la surproduction, cause principale de la crise des filières d’élevage en Europe.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le ministre français de l'agriculture se réjouit que des mesures concrètes aient été prises lors du Conseil des ministres européens de l'agriculture ce lundi 14 mars 2016 pour faire face à la surproduction dans les filières d'élevage.

Il s'agit d'abord du « déclenchement pour la première fois de l’article 222 permettant aux opérateurs de déroger au droit de la concurrence pour limiter temporairement la production. » Toujours pour le secteur laitier, le commissaire Phil Hogan a aussi « décidé de doubler les plafonds d’intervention pour la poudre de lait et le beurre (ceux-ci sont aujourd'hui respectivement de 109 000 tonnes et 50 000 tonnes). »

Pour le porc, le ministère de l'agriculture français indique que, « comme le souhaitait la France, la Commission a également pris l'engagement de remettre en place dans l'année des mesures de stockage privé pour le porc. Elle a également indiqué qu’à l’instar de ce qui existe dans le secteur laitier, un observatoire sur les viandes bovines et porcines sera mis en place. »

Enfin, « en marge du Conseil, la Commission a donné un accord de principe à la France pour expérimenter l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les produits transformés. »

A l'issue de cette réunion, Stéphane Le Foll a déclaré : « Le Conseil d'aujourd'hui marque une prise de conscience à l'échelle de toute l'Europe de la gravité de la situation et de la nécessité d'agir vite pour endiguer la crise. Le commissaire a pris acte de l'utilité de permettre aux acteurs d'assumer leur responsabilité dans la régulation temporaire de l'offre par dérogation aux règles de la concurrence et je salue cette évolution. La voix de la France partagée par de nombreux pays européens a été entendue, et à travers elle, la nécessité de rétablir un équilibre indispensable entre l’offre et la demande. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement