Paroles de lecteurs Croisements lait x viande = une opération gagnante ?
De plus en plus d'éleveurs laitiers croisent leurs femelles avec des races à viande. Et vous, que pensez-vous de ces croisements ? En pratiquez-vous ?
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« J'ai vu cela il y a 50 ans dans les petites fermes pour que les veaux soient plus gros à la vente mais bonjour les problèmes de vêlage... », se souvient Christian Bergier.
« Ça se fait depuis longtemps ! », confirme Sophie Palacin.
« Ça se fait depuis longtemps ! »
« Depuis une cinquantaine d'années, on croise des Limousins et Charolais sur des laitières, avancée ou réalisme ? », s'interroge Patrick Plazer.
« Il y a de nombreuses années, ceux qui pratiquaient des croisements entre des vaches laitières et des races à viande étaient considérés comme de mauvais éleveurs ou des arriérés, rapporte Florian Beraud. En fait, ils étaient en avance. Pourtant, ne pas élever les moins bonnes femelles était la meilleure sélection... »
Et les éleveurs passaient pour des arriérés...
« Mieux vendre les veaux »
« C'est pas d'aujourd'hui, c'est pour mieux vendre les veaux tout simplement », relance Didier Pavot.
« Au prix où sont les veaux !! », met en doute Edwin Michalon.
« Les producteurs, qui font cela, préparent une reconversion du troupeau laitier vers la production de viande », pense Seb Gicquel.
Au prix où ils sont ?!
« Ce n'est pas une reconversion, c'est de la diversification pour mieux valoriser ses vaches », estime pour sa part Audrey Roset.
« Ma reconversion sera rapide, témoigne Alain Peiffer. Je vends des veaux croisés Montbéliard X Limousin 350 voire 400 €. Dans les mâles, la décision est vite prise... »
« Préférer des mères de race à viande ? »
« Est-ce la bonne solution ?, se demande Bertrand Guérin. Ne vaut-il pas mieux remplacer les mères de races pures laitières par des mères de races à viande ? »
« Pour une viande de qualité et persillée, je préfère aux Aubrac ou Blondes, trop sèches, une Normande bien finie », indique Daniel Gaudfroy.
« Si le nombre de vaches de réforme diminue, bientôt on n'en mangera plus », se réjouit Thibaut Hitti.
« Ce n'est pas demain la veille !, rétorque Re Duma. Au vu de la consommation de steak haché, la vache de réforme a de beaux jours devant elle ! »
Et Pascale Le Bris de conclure : « Chacun est maître chez lui, ou devrait l'être. On vit bien mieux quand on ne suit pas l'avis, ou la vie, des autres. »
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