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Comment détecter les métrites ou anomalies de l’appareil génital de ses vaches ?

Comment détecter les métrites ou anomalies de l’appareil génital de ses vaches ?
(©IMV Technologies)

Le bon déroulement de la période post-partum conditionne la lactation qui débute et la prochaine mise à la reproduction de la vache. Des métrites ou endométrites non détectées feront baisser la fertilité d’un troupeau. Certaines anomalies de l’appareil génital (double entrée de col, bride…) rendent difficile l’acte de l’insémination artificielle. Celle-ci sera facilitée par un système équipé d’une caméra permettant de visualiser le problème en question. Ainsi, le pistolet d’insémination AlphaVision complété par l’échographe, Easi-Scan : Go, donnent accès à une surveillance gynécologique poussée pour une meilleure maîtrise des pathologies et de la reproduction de son troupeau.

Grâce à sa caméra, le pistolet d’insémination AlphaVision participe au suivi post-vêlage. Une vingtaine de jours après la mise bas, en observant le cervix (le col de l’utérus), vous vérifiez le bon déroulement de l’involution du col de l’utérus (qui est un vrai mouchard de la santé de l’utérus) et l’absence de métrite. Et en cas de doute sur la présence d’un corps jaune, une échographie à l’aide d’un échographe Easi-Scan : Go vous permettra d’observer l’ensemble de l’appareil reproducteur et vérifier la présence importante ou non de cette infection. « L’association de ces deux méthodes d’examen (rectale et vaginale) permet une exploration complète des ovaires, des cornes utérines, du col utérin et du vagin », apprécie Marine Ferrière, vétérinaire.

Comment observer et détecter une métrite ?

La métrite est une infection de l’utérus fréquente qui touche 10 à 30 % des vaches laitières et 5 % des allaitantes. La rétention placentaire est une cause directe de l’infection, tout comme une contamination bactérienne du fait de mauvaises conditions d’hygiène lors du vêlage.

Les métrites peuvent prendre deux formes :

  • La métrite aigüe ou puerpérale apparaît entre 2 et 20 jours post-partum, se caractérisant par des écoulements vaginaux malodorants, de la fièvre et une apathie de l’animal.
  • La métrite chronique ou endométriose se déclare une quinzaine de jours après mise-bas. Cette forme aux signes cliniques discrets (écoulement vaginal de liquide blanchâtre, sans autres signes sur l’animal) est difficilement décelable. Une vaginoscopie permettra d’identifier des écoulements plus ou moins purulents, signes d’infection.

Dans les deux cas, la détection et le traitement précoces de la maladie soulageront l’animal et atténueront les impacts économiques dus à la perte de lait et à une difficulté, voire à un échec de la reproduction à venir. En effet, en présence d’une métrite, le taux de réussite de l’insémination artificielle est réduit.

Voyons cela en images !

Observation de l'appareil génital de la vache : une métrite. Crédit : IMV Technologies
Métrite observée avec l’AlphaVision. Crédit : IMV Technologies
Métrite
Métrite observée à l'échographie. Crédit : IMV Imaging
Endométrite purulente.
Endométrite purulente observée à l'échographie. Crédit : IMV Imaging

Il est déconseillé d’inséminer dans ces circonstances.

Comment observer et détecter les anomalies de l’appareil reproducteur ?

La détection d’anomalies peut aussi interférer dans la décision d’inséminer. En effet, certaines anomalies peuvent entrainer des diminutions de fertilité (urovagin) alors que d’autres n’ont aucun impact (membrane, doubles cols).

Voyons cela en images !

En cas d’observation de présence d’une membrane (cf. photo) ou d’un double cols (cf. photo), l’insémination reste possible mais conseillée avec l’AlphaVision pour la visibilité offerte par la caméra.

Membrane
Observation de l'appareil génital de la vache : une membrane. Crédit : IMV Technologies
Double cols
Observation de l'appareil génital de la vache : double cols. Crédit : IMV Technologies

Au cours du développement embryonnaire du veau femelle, tous les organes génitaux se développent par paire. Après un certain temps, les doubles conduits vagin/cervix ne forment plus qu’un seul canal. Ce processus peut toutefois être incomplet. Ces animaux présentent des brides muqueuses dans le vagin, deux cols distincts du côté du vagin et même deux endocols. Ce diagnostic n’a aucun impact sur la fertilité de l’animal et le déroulement du vêlage. Il faut juste savoir qu’un des deux canaux se termine en général par un cul-de-sac. Si lors de l’examen vaginal, l’instrument d’insémination ne passe pas, inutile d’insister. Il faut ressortir l’instrument et recommencer via l’autre orifice. L’AlphaVision permet de repérer le col fonctionnel. En effet, celui-ci présente une couleur plus rosée et le mucus de chaleur ne peut sortir que de celui-ci.

En cas d’observation d’un urovagin (cf. photo) l’insémination est déconseillée.

Urovagin
Observation de l'appareil génital de la vache : un urovagin. Crédit : IMV Technologies

On parle d’urovagin lorsque l’urine ne s’écoule pas correctement vers l’extérieur. Elle s’écoule vers l'utérus, s’accumule devant l’exocol et irrite fortement la muqueuse vaginale. Si vous décidez de procéder tout de même à une insémination, il convient d’utiliser une chemise sanitaire. Si une grande quantité d’urine s’accumule dans le vagin ou si l’utérus est également touché, les chances de succès sont proches de zéro ! Étant donné que l’urovagin a, dans la grande majorité des cas, une composante génétique, de telles vaches ne devraient être pas être utilisées pour le renouvellement.

En cas d’observation de kystes (cf. photo) l’insémination est possible.

Kystes
Observation de l'appareil génital de la vache : kystes. Crédit : IMV Technologies
Kystes folliculaires de vache.
Kystes folliculaires observés à l'échographie. Crédit : IMV Imaging

Si l’ovulation n’a pas lieu à la fin des chaleurs, le follicule sur l’ovaire peut continuer à se développer. À partir d’un diamètre de 2,5 centimètres, les vétérinaires parlent de kyste ovarien. Selon la structure de la paroi folliculaire, il s’agit d’un « kyste folliculaire » ou d’un « kyste lutéal ». Certaines vaches à kystes sont en chaleurs permanentes. Dans d’autres cas, les kystes « lutéinisés » peuvent bloquer le cycle œstral, et la vache concernée ne vient plus du tout en chaleurs.

Pour trouver la cause de comportements anormaux chez une femelle (chaleur tous les dix jours, retour de chaleur bien avant le cycle ou en retard), de difficultés à la rendre gestante, de non-retours en chaleur depuis plus de 100 jours…, il est nécessaire d’explorer les ovaires grâce à un échographe. Cet outil permet de déceler des kystes ovariens, de repérer les vaches au repos sexuel (anœstrus : aucune activité ovarienne). Grâce à lui, l’éleveur peut décider de mettre en place un traitement hormonal qui aidera à obtenir une bonne venue en chaleur de sa vache et, la finalité, une gestation.

Pour aller plus loin : S’appuyer sur le cycle réel de ses vaches pour améliorer ses résultats

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