« VOLATILITÉ : ÉVALUER SA CAPACITÉ DE RÉSISTANCE »
14/11/20163 min de lecture
PAR EMMANUEL ETESSE CONSEILLER COGEDIS
Avec la dérégulation des marchés, les éleveurs peuvent vite se trouver en proie à une conjoncture difficile, sur des durées plus ou moins longues. Des outils peuvent aider à s'y préparer du mieux possible.
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LA VOLATILITÉ DES PRIX PEUT CONTRAINDRE À REVOIR LE PILOTAGE de l'exploitation laitière pour anticiper les évolutions des charges et gérer au mieux la trésorerie. Pour ce, il faut connaître le coût de production de l'atelier lait et ses postes de charges. Ensuite, il faut calculer le point d'équilibre de la trésorerie. Interpréter ces chiffres permettra d'identifier des leviers d'optimisation, en utilisant les références disponibles pour se comparer à des groupes d'éleveurs, et déterminer ses points faibles et points forts par rapport à la moyenne et au quart supérieur. Quatre postes représentent 68 % du coût de production : l'alimentation des animaux, le matériel et les frais de mécanisation, les bâtiments et le foncier, et le coût de renouvellement. Il s'agit de charges opérationnelles et de structure. Quant aux charges proportionnelles, l'éleveur peut agir sur le coût de renouvellement, travailler sur le taux de renouvellement, l'âge au vêlage, tirer un meilleur parti de ses réformes... Ou agir sur le coût d'alimentation. Ainsi, déterminer son besoin de stocks végétal et animal au plus juste, tout en gardant une marge de sécurité permet d'alléger la trésorerie.