Est-il toujours intéressant de produire plus de lait ?
Production. Depuis la fin des quotas laitiers, la quantité de lait livrée par élevage et par an ne cesse de croître, mais pas les revenus des éleveurs, ni les ressources en main-d’œuvre. Cette stratégie de hausse des volumes est-elle toujours payante ?
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Ces cinq dernières années, les volumes à produire n’ont cessé d’augmenter dans les élevages laitiers. Pour ce faire, la stratégie choisie par la plupart des exploitations a été d’augmenter le nombre de vaches pour produire plus de lait. À titre d’exemple, lors de la campagne 2013-2014, un élevage moyen de l’Ouest breton livrait 453 000 litres avec 61 vaches laitières (7 500 litres/VL). En clôture de mars 2019, le nombre de vaches par élevage est passé à 76, pour un volume livré en hausse de 100 000 litres, soit 7 250 litres livrés par vache. Parallèlement, les unités de travail humain (UTH) tendent plutôt à la baisse, avec pour conséquence une hausse de la productivité/UTH de 48 % depuis 2013 (source : BCEL Ouest). Cette hausse des effectifs peut se faire au détriment des résultats technico-économiques et de l’acceptabilité sociale.
Quelle stratégie pour produire plus ?
Après une brève accalmie, certains exploitants ont de nouveau la possibilité d’augmenter leur volume à produire. Ils se posent donc la question de savoir s’il est intéressant pour eux de produire ce volume supplémentaire, et surtout avec quelle stratégie : mieux vaut-il viser une hausse de la production par vache ou augmenter le nombre de laitières ?
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