FAUT-IL DÉCAPITALISER OU PRODUIRE DU VOLUME B ?
Avec un marché chahuté par des excédents de lait, personne n'ose se prononcer sur le niveau de la baisse de prix. Mais à court terme, il va falloir gérer la fin de campagne et choisir les volumes à produire... ou pas.
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Même si les quotas sont derrière nous, ce sont bien les volumes objectifs fixés au travers des contrats privés ou des orientations des coopératives qui régulent désormais la production. Si les prix ou pénalités sont dissuasifs pour ceux qui vont au-delà de leur volume maximum alloué, les éleveurs entrant dans le cadre de volumes et prix différenciés s'interrogent.
Dois-je produire le volume B ? Pour quel résultat économique ? Car si le volume A est globalement payé au prix du marché des débouchés classiques, le volume B, lui, est destiné à la fabrication de produits de type beurre-poudre. Il subit donc encore plus de volatilité. Ce volume n'est soumis à aucune obligation de production. Il constitue une réelle opportunité économique à charges de structure constantes quand le marché est porteur. À l'inverse, quand les prix sont faibles, il existe un réel dilemme. Faut-il ou non produire le volume B ?
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