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Coopératives laitières La FNCL demande des allègements de charges au futur président

La Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) a présenté aux candidats à la présidentielle une liste de propositions devant permettre aux coopératives comme aux exploitations de rester « efficaces, rentables et compétitives », notamment grâce à un programme d'allégement de charges.

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Les propositions de mesures fiscales, non chiffrées, « permettraient aux entreprises coopératives de mieux assumer leurs missions, de pouvoir se développer et aux associés coopérateurs de vivre mieux et d'une manière plus sécurisée de leur métier », a expliqué mardi à l'AFP le président de la FNCL, Dominique Chargé.

La filière laitière française traverse en ce moment une grave crise provoquée par la chute des prix mondiaux. La FNCL soutient donc des mesures qui permettraient aux exploitants de pouvoir défiscaliser les excédents réalisés les bonnes années, qui seraient ainsi mobilisables les années de crise. Pour les entreprises, la FNCL demande une fiscalité qui favoriserait « l'organisation collective de l'offre en organisation de producteurs avec transfert de propriété », ce qui permettrait de « responsabiliser les producteurs sur la commercialisation ».

Les coopératives laitières demandent également le report de charges sociales vers une TVA, ce qui permettrait de taxer les produits d'importation, et l'ouverture d'un dispositif d'aide à la collecte dans les zones de montagne qui inclurait une baisse de la fiscalité sur les carburants et une suppression totale des charges patronales pour les salariés travaillant dans ces zones.

L'amélioration de la compétitivité des coopératives passe également selon la FNCL par l'installation de jeunes agriculteurs et l'embauche de personnel dans les exploitations, et la fédération demande des mesures sociales facilitant l'emploi et la formation. La FNCL chiffre à 12.500 emplois équivalent temps plein les besoins en termes de salariés agricoles et de services de remplacements, pour des exploitants qui sont « souvent en suractivité et pas suffisamment soutenus », a expliqué Dominique Chargé.

Enfin, au niveau européen, la fédération « souhaite qu'à l'occasion de la Pac 2020 il y ait une préparation et un appui des pouvoirs publics français, sous l'autorité du nouveau président de la République, pour que ces outils de gestion de crise et de prévention de la rentabilité soient plus présents », a-t-il ajouté.

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