Conseil de nutritionniste Trois stratégies alimentaires pour s’adapter aux marchés
Yan Mathioux, nutritionniste indépendant du cabinet BDM, détaille trois stratégies pour maîtriser le coût alimentaire de son troupeau de vaches laitières ou de bovins à l’engraissement.
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Face à un marché des tourteaux qui peut grimper d’une centaine d’euros par tonne en l’espace d’un mois, le nutritionniste Yan Mathioux préconise différentes stratégies alimentaires selon les objectifs des éleveurs qu’il conseille.
La stratégie "achat/vente"
« Dans cette stratégie, les éleveurs souhaitent conserver le maïs ensilage plante entière comme fourrage de base, explique Yan Mathioux. Les gains se feront surtout sur les opportunités d’achat d’aliment et de coproduits à terme, en passant par des courtiers ou en profitant de circuits locaux. » Il faut être en mesure de vendre ses céréales pour acheter d’autres matières selon les prix d’intérêt et d’avoir des capacités de stockage suffisantes.
La stratégie "réduction de l’ensilage de maïs"
L’ensilage de maïs plante entière implique des achats de correcteurs azotés. Pour tendre vers une baisse des achats de tourteaux, le nutritionniste préconise l’ensilage de maïs grain humide ou de maïs épis et d’introduire davantage de légumineuses dans la ration telle que la luzerne en ensilage précoce.
La stratégie "zéro achat"
« Souvent moins intensive, cette stratégie vise à rendre l’exploitation étanche au marché et résistante aux spéculations extérieures. Pour cela, il faut proscrire l’ensilage de maïs plante entière pour viser l’autonomie énergétique et protéique. »
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