Abattoirs Une majorité d’agriculteurs opposés à la vidéosurveillance
Selon un sondage en ligne réalisé sur web-agri.fr, près des deux tiers des agriculteurs sont opposés à la mise en place de la vidéosurveillance dans les abattoirs, mesure adoptée en première lecture par les députés le 12 janvier dernier.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
A la surprise générale, les députés ont adopté, jeudi 12 janvier 2017 en première lecture, une mesure visant à mettre en place de manière obligatoire des caméras de surveillance dans les abattoirs à partir de 2018.
Selon un sondage en ligne* réalisé à l’issue de cette décision parlementaire, du 17 au 24 janvier 2017, 62,6 % des producteurs se disent opposés à une telle mesure.
Le texte voté en première lecture à l’Assemblée nationale stipule précisément qu’à « compter du 1er janvier 2018, à l’issue d’une expérimentation permettant d’évaluer l’opportunité et les conditions de leur mise en place, des caméras sont installées dans tous les lieux d’acheminement, d’hébergement, d’immobilisation, d’étourdissement, d’abattage et de mise à mort des animaux. La finalité exclusive de cette installation est la protection animale. Toutefois, si un accord collectif le prévoit, les images peuvent être utilisées à des fins de formation des salariés. »
La proposition de loi d’Olivier Falorni a été transmise au Sénat pour une première lecture. Mais au regard de l’agenda des séances publiques et commissions, le texte ne sera pas débattu avant fin février.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :