DOMINIQUE CHARGÉ, PRÉSIDENT DE LA FNCL (COOPÉRATIVES LAITIÈRES) « En demandant un autre indicateur beurre-poudre, les coops s'abritent-elles derrière le Cniel pour financer leurs investissements ? »
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« Les produits industriels ne sont plus sur une logique de traitement des excédents mais sur une dynamique de croissance de marché, en particulier les poudres sur le grand export. Nous voulons saisir cette opportunité pour répondre au souhait de nos adhérents de produire plus à l'avenir. Comme nos capacités de séchage sont saturées, il nous faut investir dans de nouvelles tours. Avant de prendre une telle décision, nous avons besoin de plus de lisibilité. Pour nous, l'indicateur de valorisation beurre-poudre du Cniel ne reflète pas la réalité. Il faut actualiser les coûts d'investissement et d'exploitation. Le mode de calcul pour le prix moyen doit mieux intégrer la volatilité du marché. Notre démarche n'a aucune arrière-pensée concurrentielle. Nous voulons aborder la question des volumes additionnels de façon interprofessionnelle et transparente. Elle concerne l'ensemble de la filière. Si notre demande est jugée irrecevable, nous serons amenés à en tirer les conséquences pour nos orientations. »
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