Filière bovine Quatre principales revendications de la Fnb pour être plus compétitif
Pour rendre les exploitations bovines compétitives et les aider à répondre aux demandes du marché basé essentiellement à l'export , la Fnb a listé quatre revendications majeures. Elles portent sur l'autonomie fourragère, un nouvel appui technique, ainsi qu'une refonte des « plans sanitaires d'élevage » et de « modernisation des bâtiments ».
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Ainsi elle demande l’évolution des dispositions réglementaires dans les quatre domaines. Au niveau environnemental, ses responsables souhaitent que le seuil des exploitations classées soit porté à 800 places contre 400 actuellement.
Pour ne pas risquer de perdre, comme par le passé, des marchés à l’export pour des raisons sanitaires, la Fnb souhaite qu’une action soit menée par rapport au coût du médicament vétérinaire. Et elle juge nécessaire de revoir les dispositions des Plans Sanitaires d’Elevage. Le doublement des prix des vaccins contre la Fco a conduit les éleveurs à moins vacciner leurs animaux, alors que la
France n’est pas à l’abri d’une nouvelle épidémie.
Doubler le plafond des investissements éligibles
Au niveau fiscal, il est temps selon Pierre Chevalier, président de la Fnb, de supprimer cet impôt archaïque qu'est la taxe foncière non bâtie (Tfnb). Et au niveau économique, il serait judicieux de réviser les modalités de financement des investissements des exploitations de mettre au point des dispositifs favorisant la transmission des exploitations. « Une évaluation du Plan de modernisation des bâtiments d’élevage sur la période récente, et une révision des modalités d’accompagnement des investissements des éleveurs sont primordiales », estime la Fnb. « Le plafond des investissements éligibles doit être doublé et le taux de subvention doit être renforcé. Les éleveurs demandent aussi qu’un groupe de travail profession- pouvoirs publics – établissements bancaires, soit enfin réuni afin de définir de nouvelles modalités ».
Au niveau européen Par ailleurs, la sécheresse de 2011 a montré la vulnérabilité des systèmes herbagers et par conséquent la nécessité de rendre leur conduite plus flexible. La Fnb demande que la nouvelle réforme de la Pac leur donne la possibilité d’introduire les prairies permanente dans la rotation. Le verdissement des aides doit donc leur donner la possibilité d’être autonomes au niveau fourrager en les autorisant à produire des céréales et de récolter sur leurs terres au moins 50 % de la paille dont ils ont besoin pour leurs troupeaux. |
Le secteur de l’abattage ne pourra pas non plus échapper à gagner en compétitivité. Le coût de la main d’oeuvre mis en avant occulte aussi des problèmes de surcapacité.
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